Au cœur de la guerre hybride et de ses « opérations d’influence », il y a la guerre médiatique. La première manche a été gagnée en Afrique par la Russie.
Paris contre-attaque avec sa nouvelle doctrine de « la guerre informationnelle », une doctrine où la France devient à nouveau un état-voyou. Attaqués de partout de Washington à Paris, par le Pentagone, RFI et Macron notamment, cible centrale : la TV panafricaine Afrique Média et le géopoliticien Luc Michel !
« La cyberguerre, une arme cruciale des offensives conventionnelles » écrit Le Figaro ce 10/05/2023 :
« Si le cyber est désormais considéré comme un champ de conflictualité à part entière, notamment dans la doctrine de l’Otan, il n’est pas soumis aux mêmes règles que le milieu terrestre Il n’y a pas eu de «balle magique», comme disent les militaires. Si certains pouvaient anticiper un risque de «cyber-Pearl Harbour» avec l’émergence des armes numériques et la dépendance des infrastructures aux réseaux de communication, le conflit ukrainien a servi de leçon. «Le cyber n’est pas ce que les gens pensent», explique un ancien officier étranger expert en la matière. «La guerre actuelle nous a ramenés à la réalité, celle de l’artillerie ou de l’infanterie. S’il est facile de faire du déni de service (sur internet), il est plus difficile d’obtenir un effet stratégique», ajoute le gradé, en ironisant sur les opérations qui se contentent de bloquer un site web. Il s’agit de l’essentiel des opérations répertoriées par Thales dans son dernier rapport sur les menaces cyber, comme s’il s’agissait de maintenir une forme de harcèlement psychologique: depuis un an, 75 % des attaques ont visé un déni de service contre 2 % à des fins de destruction des réseaux. »
DANS « CYBER : LA GUERRE EST DECLAREE » DE C’DANS L ‘AIR DU 09.10.2022, LE MEDIA D’ETAT FRANCE5 CADRE LES THEORIES FRANCAISES SUR LE SUJET
« Le cyberespace est devenu le nouveau terrain d’affrontement mondial. C’est l’autre facette de la guerre que se livrent en ce moment la Russie et l’Ukraine. Une bataille sans chars ni avions de chasse, où les virus informatiques ont remplacé les bombes et où les soldats s’appellent des hackeurs, avec l’objectif de déstabiliser leurs adversaires et semer le chaos à travers les réseaux. De l’Ukraine à Moscou jusqu’aux ordinateurs du parti présidentiel, décryptage de cette nouvelle menace invisible, avec les experts de « C dans l’air » et la participation d’invités exceptionnels, comme John O. Brennan,
* Voir l’émission « Cyber : la guerre est déclarée » de C’dans l ‘air du 09.10.2022 sur
LA RUSSIE DESINFORMERAIT DIT L’OTAN
Ce 13 juin, La France prétendait dénoncer une « campagne numérique » russe « de manipulation de l’information contre la France ». « Les autorités françaises auraient mis en évidence l’existence d’une campagne numérique de manipulation de l’information contre la France impliquant des acteurs russes et à laquelle des entités étatiques ou affiliées à l’État russe ont participé en amplifiant de fausses informations », dénonce le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué. « Cette campagne s’appuierait notamment sur la création de fausses pages internet usurpant l’identité de médias nationaux et de sites gouvernementaux ainsi que sur la création de faux comptes sur les réseaux sociaux. » « L’implication d’ambassades et de centres culturels russes qui ont activement participé à l’amplification de cette campagne, y compris via leurs comptes institutionnels sur les réseaux sociaux, est une nouvelle illustration de la stratégie hybride que la Russie met en œuvre pour saper les conditions d’un débat démocratique apaisé et donc porter atteinte à nos institutions démocratiques. » « La France condamne ces agissements indignes d’un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies. Aucune tentative de manipulation ne détournera la France du soutien qu’elle apporte à l’Ukraine face à la guerre d’agression russe. »
MAIS QUI DESINFORME EN FAIT ?
(1) GUERRE INFORMATIONNELLE :
PARIS ( MEDIAS D’ETAT, MEDIAS DE L’OTAN, RESEAUX SÖROS, CYBER-COMMAND, DGSE) CONTRE-ATTAQUE AVEC DES METHODES DE VOYOU
La ministre française des Armées Florence Parly a présenté le 20 octobre dernier une nouvelle doctrine pour mener le combat dans la « guerre informationnelle », s’autorisant à user de la dissimulation ou de la ruse pour contrer les attaques de ses adversaires.
La défense française venait de se doter d’un nouveau « cadre officiel contre les attaques informationnelles à l’ère des médias sociaux ». La ministre des Armées Florence Parly a ainsi présenté ce 20 octobre 2022 la nouvelle «doctrine militaire de lutte informatique d’influence» visant à encadrer la cyber-influence et contrer celle des adversaires. «Le champ informationnel est un lieu de compétition stratégique», et «l’information fausse, manipulée ou subvertie est une arme», a expliqué la représentante du gouvernement lors de la présentation de cette doctrine nommée «L21». «La lutte informatique d’influence, cela désigne l’ensemble des opérations militaires conduites en appui de nos forces dans le champ informationnel, pour détecter, caractériser, contrer des attaques pour appuyer la communication stratégique associée à une opération», a-t-elle précisé lors de sa conférence de presse.
LA DEFENSE FRANCAISE CONTRE LES MEDIAS PRO-RUSSES INDEPENDANT
Selon la doctrine française, les armées s’autorisent plusieurs types d’action : opérer une «veille de l’espace numérique autour des opérations militaires» pour détecter des attaques informationnelles adverses comme pour mesurer l’état de l’opinion publique, «promouvoir l’action des forces armées sur les médias sociaux», «contrer les attaques informationnelles adverses s’opposant à l’action de nos forces pour les faire cesser ou en atténuer les effets», ou encore «dénoncer les incohérences ou mensonges de l’adversaire».
Ces tâches sont dévolues à des unités militaires spécialisées du Centre interarmées des actions sur l’environnement (CIAE), sous le contrôle du Commandement de la cyberdéfense (COMCYBER), avec ses officines stipendiées, ses « usines à troll », ses agents d’influence stipendiés déguisés en « journalistes » ou en « chercheurs ».
UN PRÉCÉDENT EN CENTRAFRIQUE :
LA FRANCE PRISE LA MAIN DANS LE SAC
Ces actions d’influence des armées seront circonscrites aux théâtres d’opérations extérieures et ne seront pas exercées sur le territoire national, a assuré Florence Parly. En Afrique particulièrement ! Les armées françaises ne s’interdisent par ailleurs pas de recourir à la «déception», à savoir induire l’adversaire en erreur par la dissimulation ou la ruse. Toutefois, «nous mettrons en œuvre ces opérations en veillant à ce qu’elles soient en parfait accord avec nos principes et nos valeurs», a insisté la ministre, promettant que les armées françaises ne déstabiliseront pas un Etat étranger à travers des actions informationnelles qui viseraient par exemple des processus électoraux.
La France a néanmoins déjà eu recours à ce type de manœuvre, avec plus ou moins de discrétion : en décembre 2020, Facebook avait supprimé publiquement des réseaux de désinformation gérés depuis la France, ayant des connexions avec l’armée française. Ce dernier était accusé de mener des opérations d’interférence en Centrafrique, diffusant en français et en arabe des messages pour défendre les politiques françaises en Afrique et critiquer celles des Russes, comme l’avait confirmé un rapport de l’Internet Observatory de Stanford : «En créant des faux comptes et des fausses pages anti-fake news pour combattre les trolls, les intervenants français ont perpétué et implicitement justifié le comportement problématique qu’ils entendaient combattre.»
Au cœur de la guerre hybride et de ses « opérations d’influence », il y a donc la guerre médiatique. La première manche a été gagnée en Afrique par la Russie. Washington et Paris contre-attaquent avec leur nouvelle doctrine de la guerre informationnelle, une doctrine où la France devient à nouveau un état-voyou. Attaqués de partout de Washington à Paris, par le Pentagone, RFI et Macron notamment, cible centrale : la TV panafricaine Afrique Média et le géopoliticien Luc Michel !
ALORS QUE WASHINGTON PARIS ET LA BBC DENONÇENT DEPUIS DEUX ANS LES « INFLUENCES RUSSES » EN AFRIQUE, LA REALITE EST TOUTE AUTRE.
«Guerre de l’information : « En Afrique, la Russie se déchaîne contre la France » ». titre L’Express ! « Pour l’amiral Pascal Ausseur, la guerre du Kremlin contre l’Occident se joue sur tout les terrains: terre, air, mer mais aussi, sournoisement, sur les réseaux sociaux ».
L’Amiral révèle la militarisation à la fois de la guerre de communication , annoncée par Florence Parly lors du Sommet de Montpellier, et de reflexion stratégique de Paris : « Après plus de vingt années à cingler sur toutes les mers, puis une riche carrière à terre – depuis la direction générale de l’Armement jusqu’au cabinet du ministre de la Défense – l’amiral Pascal Ausseur dirige la Fondation méditerranéenne d’études stratégiques (FMES), qui organisait, les 27 et 28 septembre 2022 à Toulon, les premières Rencontres stratégiques de la Méditerranée. Un événement de haute tenue, ouvert au public et gratuit, en partenariat avec L’Express ».
MAIS QUI DESINFORME EN FAIT ?
(2) WASHINGTON (PENTAGONE,RESEAUX SÖROS, GLOBAL ENGAGEMENT CENTRE) MENE AUSSI LA GUERRE DE L’INFORMATION !
LE WASHINGTON POST REVELE L’AMPLEUR DES OPERATIONS CLANDESTINES DU PENTAGONE SUR LES RESEAUX SOCIAUX
« Le Pentagone ouvre un examen approfondi de ses opérations psychologiques clandestines après que Facebook et Twitter aient supprimé un grand nombre de ses faux comptes. Des plaintes concernant les opérations d’influence de l’armée américaine sur les réseaux sociaux ont suscité l’inquiétude de la Maison Blanche et des agences fédérales ».
« Le Pentagone a ordonné un audit approfondi de la manière dont il mène la guerre de l’information clandestine après que les principales sociétés de réseaux sociaux ont identifié et mis hors ligne de faux comptes soupçonnés d’être gérés par l’armée américaine en violation des règles des plateformes. Colin Kahl, sous-secrétaire à la défense pour la politique, a demandé la semaine dernière aux commandements militaires qui s’engagent dans des opérations psychologiques en ligne de fournir un compte rendu complet de leurs activités d’ici le mois prochain, après que la Maison Blanche et certaines agences fédérales ont exprimé des préoccupations croissantes concernant les tentatives de manipulation des audiences à l’étranger par le ministère de la Défense, selon plusieurs responsables de la défense et de l’administration qui connaissent bien la question ».
« Les chercheurs Internet Graphika et le Stanford Internet Observatory ont révélé le mois dernier que Twitter et Facebook avaient supprimé ces dernières années plus de 150 faux noms et sites médiatiques créés aux États-Unis. Bien que les chercheurs n’aient pas attribué les comptes fictifs à l’armée américaine, deux fonctionnaires connaissant bien la question ont déclaré que le Commandement central des États-Unis figurait parmi ceux dont les activités font l’objet d’un examen minutieux. Comme d’autres personnes interrogées pour ce rapport, ils se sont exprimés sous couvert d’anonymat pour discuter d’opérations militaires sensibles. Les chercheurs n’ont pas précisé la date à laquelle les suppressions de comptes ont eu lieu, mais ceux qui connaissent bien le dossier ont dit qu’elles avaient eu lieu au cours des deux ou trois dernières années. Certains étaient récents, et concernaient des messages de l’été qui avançaient des arguments anti-russes, citant la guerre « impérialiste » du Kremlin en Ukraine et mettant en garde contre l’impact direct du conflit sur les pays d’Asie centrale. Ils ont constaté que les faux comptes —qui utilisent les tactiques [dont sont accusés] des pays tels que la Russie et la Chine— n’ont pas eu beaucoup de succès, et que les comptes véritables ont en fait attiré plus d’adeptes. »
Le Centcom, dont le siège est à Tampa, est responsable des opérations militaires dans 21 pays du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord et d’Asie centrale et du Sud. Un porte-parole s’est refusé à tout commentaire.
Le général de brigade Patrick Ryder, porte-parole du Pentagone, a déclaré dans un communiqué que les opérations d’information de l’armée « soutiennent nos priorités en matière de sécurité nationale » et doivent être menées dans le respect des lois et politiques pertinentes. « Nous nous engageons à appliquer ces mesures de protection », a-t-il ajouté.
LES PORTE-PAROLE DE FACEBOOK ET TWITTER SE SONT REFUSES A TOUT COMMENTAIRE.
« Selon le rapport des chercheurs, les comptes supprimés comprenaient un faux site médiatique en langue perse qui partageait des contenus repris de Voice of America Farsi et de Radio Free Europe, financés par les États-Unis. Un autre compte était lié à un pseudo Twitter qui, par le passé, avait prétendu agir au nom du Centcom. Selon le rapport, un faux compte a publié un tweet incendiaire affirmant que des parents de réfugiés afghans décédés avaient signalé que des corps avaient été renvoyés d’Iran avec des organes manquants. Le tweet était lié à une vidéo qui faisait partie d’un article publié sur un site Web affilié à l’armée américaine ».
« Centcom n’a pas précisé si ces comptes avaient été créés par son personnel ou par des sous-traitants. S’il s’avère que le tweet sur le prélèvement d’organes est celui de Centcom, un responsable de la défense a déclaré que cela constituerait « absolument une violation de la doctrine et des pratiques d’entraînement.»
« Indépendamment du rapport, le Washington Post a appris qu’en 2020, Facebook a désactivé des personnages fictifs créés par le Centcom pour contrer la désinformation [alléguée] diffusée par la Chine, suggérant que le coronavirus responsable du Covid-19 a été créé dans un laboratoire de l’armée américaine à Fort Detrick, Maryland, selon des responsables familiers de la question. Les faux profils —actifs dans des groupes Facebook qui conversaient en arabe, en farsi et en urdu, ont indiqué les responsables— ont été utilisés pour amplifier les informations [prétendument] véridiques des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies sur l’origine du virus en Chine. »
« L’utilisation par le gouvernement américain d’ersatz de comptes de médias sociaux, bien qu’autorisée par la loi et la politique, a suscité une controverse au sein de l’administration Biden, la Maison-Blanche pressant le Pentagone de clarifier et de justifier sa politique. La Maison-Blanche, des agences telles que le département d’État et même certains responsables au sein du département de la défense se sont inquiétés du fait que les politiques sont trop larges, laissant une marge de manœuvre pour des tactiques qui, même si elles sont utilisées pour diffuser des informations véridiques, risquent d’éroder la crédibilité des États-Unis, ont déclaré plusieurs responsables américains. »
« Nos adversaires opèrent absolument dans le domaine de l’information », a déclaré un deuxième haut responsable de la défense. « Certains pensent que nous ne devrions rien faire de clandestin dans cet espace. Céder un domaine entier à un adversaire serait imprudent. Mais nous avons besoin de garde-fous politiques plus solides. »
« Une porte-parole du Conseil national de sécurité, qui fait partie de la Maison Blanche, a refusé de commenter. Kahl a révélé son examen lors d’une réunion virtuelle convoquée par le Conseil de sécurité nationale mardi, disant qu’il veut savoir quels types d’opérations ont été menées, qui elles ciblent, quels outils sont utilisés et pourquoi les commandants militaires ont choisi ces tactiques, et quelle a été leur efficacité, ont déclaré plusieurs responsables. Le message était essentiellement le suivant : « Vous devez me justifier pourquoi vous faites ce genre de choses », a déclaré le premier responsable de la défense. »
« En 2020, des officiers de Facebook et Twitter ont contacté le Pentagone pour lui faire part de leurs préoccupations concernant les comptes bidons qu’ils devaient supprimer, soupçonnant qu’ils étaient associés à l’armée. Cet été-là, David Agranovich, directeur de Facebook pour la perturbation des menaces mondiales, a parlé à Christopher C. Miller, alors directeur adjoint pour les opérations spéciales/conflits de faible intensité, qui supervise la politique des opérations d’influence, l’avertissant que si Facebook pouvait les détecter, les adversaires des États-Unis le pouvaient aussi, ont déclaré plusieurs personnes familières avec la conversation. Son point de vue », a déclaré une personne, était « Les gars, vous vous vous êtes fait choper. C’est un problème ». »
« Avant que Miller ne puisse agir, il a été nommé à la tête d’une autre agence, le National Counterterrorism Center. Puis les élections de novembre ont eu lieu et l’administration Trump n’a pas eu le temps de s’attaquer au problème, même si M. Miller a passé les dernières semaines de la présidence de Donald Trump en tant que Secrétaire à la défense par intérim. »
AVEC LA MONTEE DE LA RUSSIE ET DE LA CHINE EN TANT QUE CONCURRENTS STRATEGIQUES, LES COMMANDANTS MILITAIRES ONT VOULU RIPOSTER, Y COMPRIS EN LIGNE.
« Et le Congrès a soutenu cette volonté. Frustré par les obstacles juridiques perçus à la capacité du ministère de la Défense à mener des activités clandestines dans le cyberespace, le Congrès a adopté fin 2019 une loi affirmant que l’armée pouvait mener des opérations dans l’ « environnement informationnel » pour défendre les États-Unis et repousser la désinformation étrangère visant à saper ses intérêts. »
« La mesure, connue sous le nom de section 1631, permet à l’armée de mener des opérations psychologiques clandestines sans franchir ce que la CIA a revendiqué comme son autorité secrète, atténuant certaines des frictions qui avaient entravé de telles opérations auparavant. »
« Les commandants de combat ont été très enthousiastes », se souvient le premier responsable de la défense. « Ils étaient très impatients d’utiliser ces nouvelles autorités. Les entrepreneurs de la défense étaient tout aussi impatients de décrocher des contrats classifiés lucratifs pour permettre des opérations d’influence clandestines. Dans le même temps, a ajouté le fonctionnaire, les chefs militaires n’étaient pas formés pour superviser « des opérations techniquement complexes menées par des entrepreneurs » ou pour coordonner de telles activités avec d’autres intervenants ailleurs dans le gouvernement américain. »
MISO, LE SURNOM DONNE PAR LE PENTAGONE AUX OPERATIONS PSYCHOLOGIQUES
« L’année dernière, alors qu’une nouvelle administration était en place, M. Agranovich de Facebook a réessayé. Cette fois, il a porté sa plainte auprès de la conseillère adjointe à la sécurité nationale pour la cybernétique du président Biden, Anne Neuberger. M. Agranovich, qui avait travaillé au NSC sous Trump, a dit à Mme Neuberger que Facebook supprimait les faux comptes parce qu’ils violaient les conditions de service de l’entreprise, selon des personnes au fait de l’échange. Les comptes étaient facilement détectés par Facebook, qui depuis la campagne d’ingérence de la Russie dans l’élection présidentielle de 2016 a renforcé sa capacité à identifier les personnages et les sites factices. Dans certains cas, l’entreprise avait supprimé des profils, qui semblaient être associés à l’armée, qui faisaient la promotion d’informations jugées fausses par les vérificateurs de faits, a déclaré une personne familière de l’affaire. »
Agranovich s’est également adressé aux responsables du Pentagone. Son message était le suivant : « Nous savons ce que fait le Departement de la Défense (DOD). Cela viole nos politiques. Nous appliquerons nos politiques » et donc « le DOD devrait arrêter », a déclaré un responsable américain informé de la question.
« En réponse aux préoccupations de la Maison Blanche, M. Kahl a ordonné une révision des opérations de soutien de l’information militaire, ou MISO, le surnom donné par le Pentagone aux opérations psychologiques. Un projet a conclu que les politiques, la formation et la supervision devaient être renforcées et que la coordination avec d’autres agences, telles que le département d’État et la CIA, devait être améliorée, selon les responsables. »
« Le département d’État et la CIA ont été perturbés par l’utilisation de tactiques clandestines par l’armée. Des officiers du département d’État ont averti le département de la défense : « Hé, n’amplifiez pas nos politiques en utilisant de faux comptes, car nous ne voulons pas être perçus comme créant de faux mouvements de base », a déclaré le premier responsable de la défense. »
LA POPULARITE DES RESEAUX SOCIAUX OCCIDENTAUX A TRAVERS LE MONDE A CONDUIT A UNE EXPANSION DES TACTIQUES
« Les opérations psychologiques visant à promouvoir les récits américains à l’étranger ne sont pas nouvelles dans l’armée, mais la popularité des réseaux sociaux occidentaux à travers le monde a conduit à une expansion des tactiques, y compris l’utilisation de personnes fictives et d’images artificielles —parfois appelés « deep fakes ». La logique veut que les opinions exprimées par ce qui semble être, par exemple, une femme afghane ou un étudiant iranien soient plus convaincantes que si elles étaient ouvertement défendues par le gouvernement américain. »
« Le rapport de Graphika et Stanford suggère que l’activité clandestine n’a pas eu beaucoup d’impact. Il note que la « grande majorité des posts et des tweets » examinés n’ont reçu « pas plus d’une poignée de likes ou de retweets », et que seuls 19 % des comptes concoctés avaient plus de 1 000 followers. « De manière révélatrice », indique le rapport, « les deux actifs les plus suivis dans les données fournies par Twitter étaient des comptes manifestes qui déclaraient publiquement un lien avec l’armée américaine ». »
« Les opérations d’influence clandestines ont un rôle à jouer dans le soutien des opérations militaires, mais elles doivent être limitées et faire l’objet d’une « surveillance intrusive » de la part des responsables militaires et civils, a déclaré Michael Lumpkin, ancien haut fonctionnaire du Pentagone chargé de la politique des opérations d’information et ancien directeur du Global Engagement Center du département d’État. « Sinon, nous risquons de nous faire plus d’ennemis que d’amis ». »
Source : Washington Post
MAIS QUI DESINFORME EN FAIT ?
(3) VOICI LES BRITANNIQUES (MI6, MI5,BBC, LOGICALLY) EN SUPPORT DES AERICAINS
En octobre dernier, c’est la BBC qui attaquait les réseaux pro-russes RUSSOSPHERE de Luc Michel. Une entreprsise bidon, Logycally se présentant prétendument comme « Combinant logiquement l’IA avancée avec l’intelligence humaine et expertise pour lutter contre les contenus en ligne problématique à grande échelle. La mission est d’améliorer le discours civique, de protéger débat et processus démocratiques, et donner accès à des informations dignes de confiance (sic). En 2021, Logically a contribué à atténuer les menaces sur les élections dans les États-Unis, Royaume-Uni et Inde depuis 2017 (resic) ». En fait Logycally est liée aux services secrets US et britanniques et utilises des fake news pour déstabiliser les ennemis de l’OTAN.
Du 2 au7 février 2023,Logycally a mené avec l’aide de la BBC une attaque massive internationale de l’OTAN contre le géopoliticien Luc Michel et ses réseaux pro-russes de la ‘Russosphère’ : plus de 100 articles en 15 langues, émissions TV, « rapports » bidons … Ces gens ont uilisé massivement en fait des fake news contre luc Michel !
Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ)
* Lire aussi :
« COMPRENDRE LA DÉSINFORMATION (SIC) EN AFRIQUE » (LE GRAND CONTINENT ATTAQUE LUC MICHEL ET EODE)
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