Edité par Luc MICHEL et le PCN
PCN-INFOS/ 30e Année
(fondé en 1993 par le PCN-Paris)
par Luc Michel/
Partie I
LA LONGUE MARCHE DU PCN (1984-2023)
Le quotidien belge (flamand) De Morgen écrivait en décembre 2022 : « Michel va désormais agir en entrepreneur géopolitique pour élargir la sphère d’influence russe en Afrique : « un groupe d’entrepreneurs indépendants, nous avons inventé le concept de guerre hybride » (…) Et puis il y a le Belge, le militant Luc Michel, avec qui tout a commencé. Lui, avec l’idéologue Jean Thiriart (…) avec l’organisation des élections (Ndlr : Ong EODE), a façonné les instruments de la reconquête de l’empire soviétique et a créé un espace, de Lisbonne à Vladivostok ».
* Lire ausi :
Esquisse de la guerre hybride. L’action de Luc Michel en tant qu’ ‘entrepreneur géopolitique indépendant’
https://www.palestine-solidarite.fr/esquisse-de-la-guerre-hybride-ix-mon-action-en-tant-qu-entrepreneur-independant/
Le PCN, dès le début des Années 80, faisait campagne avec Jean Thiriart, pour l’entrée immédiate de la Turquie dans l’Union Européenne (alors CEE).
En 1987, nous lancions une campagne pour l’adhésion immédiate de la Turquie à la Communauté européenne, précisant les Communautaristes européens voulaient une « Grande Europe élargie aux deux rives de la Méditerranée ». Notre position était alors bien isolée. Elle a fait du chemin depuis.
Cfr. Jean THIRIART, « La Turquie, la Méditerranée et l’Europe » et Luc MICHEL, « La Turquie, Province d’Europe », in LA TURQUIE, PROVINCE D’EUROPE, N° Spécial : La Méditerranée, la Turquie et l’intégration européenne, revue CONSCIENCE EUROPÉENNE – n° 18 – juillet 1987.
Extrait sur :
http://www.pcn-ncp.com/pub/ofturquie1.htm
« L’Europe a besoin de la Turquie, pas seulement pour sa très grande importance stratégique, mais surtout parce que la Turquie est en premier lieu une province de notre Europe » (LA NATION EUROPEENNE – 1967).
« Le Bosphore constitue le centre de gravité d’un Empire qui dans un sens va de Vladivostok aux Açores et qui dans l’autre va de l’Islande au Pakistan. Istanbul est le centre de gravité géopolitique d’un Empire euro-soviétique » (Jean THIRIART – 1983).
« Les Dardanelles– rappelait THIRIART – constituent un lieu stratégique pour l’Europe (…) La Turquie est une province de la Grande Europe. Donc, les campagnes de presse turcophobes non seulement sont de très mauvais goût, mais elles sont idiotie politique. Certes, il y a le problème des immigrés turcs dans les communes de Bruxelles. Mais c’est un problème social. Les auteurs des campagnes de presse susdites se révèlent des politiciens de sous-préfecture, ils se pavoisent du titre d’ « Européens » sans même savoir ce qu’est l’Europe (…) Il faut condamner avec une extrême sévérité toute la littérature nationaliste allemande anti-italienne et toute la littérature nationaliste belge anti-turcs. Il s’agit de sentimentalisme et de xénophobie dangereux pour l’unité politique de l’Europe (…) L’Europe contiendra des Turcs, des Maltais, des Siciliens, des Andalous, des Tatars de Crimée – il en reste –, des Afghans. Pour le simple fait que l’Europe ne pourra pas exister de manière vivable sans posséder et contrôler les territoires habités par ces peuples » (Jean THIRIART, 106 QUESTIONS SUR L’EUROPE, Entretiens avec Bernardo-Gil Mugarza, Editions Machiavel, Charleroi, 1983).
THIRIART ajoutait qu’ « Il est évident que la construction de l’Empire euro-soviétique doit se faire dans un cadre politique pur et que cette construction exige impérativement l’éradication impitoyable d’un quelconque racisme anti-turc, anti-arabe. C’est l’anti-racisme POUR RAISON D’ETAT. Dans la construction grande-européenne, celle de l’Empire euro-soviétique, le racisme constitue une atteinte à la Sûreté de l’Etat. Pour Luc MICHEL, tout comme pour moi, la géopolitique est le départ du raisonnement logique de la construction d’un Etat-Nation et pas un simple argument de rhétorique pédante. Nous sommes anti-racistes pour des raisons de lucidité politique et non pas publicitaire comme chez les exhibitionnistes pathologiques de la LICRA et autres furieux (…) Le racisme anti-turc, le racisme anti-arabe, nous les condamnons dans la condition essentielle et primordiale de turcs laïcs et d’arabes laïcs. Luc MICHEL et moi-même n’avons aucune tendresse pour l’Islamisme, aucune indulgence ou patience, pourrait-on dire » (Jean THIRIART, « La Turquie, la Méditerranée et l’Europe », in CONSCIENCE EUROPEENNE, n° 18, juillet 1987).
NOTRE ORGANISATION SE BAT DEPUIS LES ANNEES ‘60
« Une tentative du même M. THIRIART (la Jeune-Europe des années 60) a essuyé un échec. Au début des années 80 ses adhérents ont fait une nouvelle tentative: le PCN a été fondé en Belgique (…) Le parti des adhérents de M. THIRIART c’est quelque chose dans le genre de l’Internationale de Marx (…) (A. IVANOV dans ROUSSKI VESTNIK, « Les idées de Jean Thiriart: un commentaire nécessaire », Moscou, septembre 1992).
Si dans les premières années de notre Organisation (1960-64), THIRIART doit compter avec une aile droitière (essentiellement franco-belge), il n’en affirme pas moins dès 1960 des positions qui sont dans la ligne directe de celles qu’il défendra à partir des années 80 sous le titre générique d' »Ecole Euro-soviétique » ;
Après l’élimination définitive de l’aile droitière de l’organisation en 1964, THIRIART va orienter notre Organisation transnationale dans une direction idéologique où dominent deux orientations : d’une part un anti-américanisme radical, de l’autre un glissement progressif vers des positions nationales-communistes.
Dans ce dossier là, le Thiriart des Années ’60 annonçait celui de l’Ecole euro-soviétique:
« En 1964, le problème politique-historique se pose de la manière suivante : les Turcs contrôlent l’accès à la Méditerranée orientale, l’Europe doit contrôler cette mer, donc les Turcs sont Européens. Il reviendra aux moralistes, aux écrivains, aux historiens, dans un mot aux intellectuels d’ajouter à mes considérations réalistes les ornements habituellement demandés » (Jean THIRIART – 1964).
NOTRE « COMMUNAUTARISME »
THIRIART conçoit le « Communautarisme » comme un dépassement du communisme et non pas comme un adversaire; c’est là une position typique nationale-bolchevique. En 1965, il définissait le Communautarisme comme « un socialisme national-européen » et ajoutait que « dans un demi-siècle, le communisme aboutira bon gré, mal gré au Communautarisme ».
Ici, l’histoire a failli lui donner raison puisqu’ avant l’effondrement du Bloc soviétique, les correctifs économiques qui furent introduits en Hongrie ou en Roumanie infléchissaient l’économie communiste dans le sens Communautariste. En 1984, THIRIART précisera d’ailleurs clairement que le Communautarisme est « un communisme européen démarxisé ».
Le « Communautarisme européen » qui est la doctrine de notre Organisation depuis 1962 et fait référence à la Communauté européenne n’a rien à voir avec le « communautarisme » à l’américaine, qui lui est postérieur, et lui a abusivement emprunté sa dénomination (le terme même de « Communautarisme » pour dénommer notre doctrine socialiste est du au fondateur de notre Organisation transnationale, Jean Thiriart, en 1960. Le « communautarisme » à l’américaine repose sur le repli égoïste sur des communautés ethniques ou confessionnelles. Notre « Communautarisme européen » est unitaire, agrégateur et pan-européen : il vise à une seule communauté nationale, la Grande-Europe de Vladivostok à Reykjavik.
LE LABORATOIRE IDEOLOGIQUE DU PCN
A la base de notre réflexion, il y a d’une part un axe géopolitique et d’autre part un axe idéologique. Tout d’abord l’axe géopolitique. Nous pensons que la géopolitique est la base d’une véritable réflexion pour l’action politique lorsque l’on entend la mener au niveau transnational et international. Nous envisageons la géopolitique comme une science et la véritable manière de voir le monde, de lire l’actualité, mais aussi de lire le passé. On ne peut pas comprendre la géopolitique si on ne maîtrise pas l’Histoire. Ensuite la géopolitique n’existe pas dans le vide, mais vue de quelque part et défendant les intérêts d’un état ou d’un projet d’état. La géopolitique est une science dont le fondement, et on l’oublie trop souvent, c’est la puissance des états, leurs viabilité et leurs rapports de force. Il y a donc une géopolitique vue de Washington, une vue de Moscou, une autre de Pékin, ou encore d’Afrique. La nôtre est une géopolitique vue de Moscou, mais du futur de Moscou, parce que nous pensons que la Russie est le coeur de la résistance à l’impérialisme mondial et parce que aussi notre projet est un projet intégré à la fois eurasiatique et panafricain, articulé sur un « Axe Eurasie-Afrique » La géopolitique telle que nous l’appréhendons repose également sur la maxime du grand géopoliticien allemand, le général Karl Haushofer : il disait que « c’est un honneur de se faire enseigner par l’ennemi ». C’est ce que nous faisons. Ma réflexion géopolitique se base aussi sur une lecture quotidienne des géopoliticiens américains, de leur manière de voir le monde et de leur façon de concevoir le projet impérialiste américain dans le monde. »
Voici en résumé les phases de l’évolution de notre Ecole géopolitique :
de la « Grande-Europe » (1964) à « l’Axe Eurasie-Afrique » (2013), en passant par « l’Ecole géopolitique euro-soviétique » (1982-91) et « l’Axe Paris-Moscou » (1992).
Les concepts inventés ou réinventés par nous : « la Grande-Europe de Reykjavik à Vladivostok » (1964) – « L’Empire euro-soviétique de Vladivostok à Reykjavik » (1983) – « L’Eurasisme » (réinvention, 1984) – « L’Axe Paris-Moscou » (1992) – « La Seconde Europe eurasiatique » (2006) – « L’Axe Eurasie-Afrique » (2013) …
Ce concept qui a été repris dans de très nombreux milieux influents, celui de l’axe Paris-Moscou ou Paris-Berlin-Moscou, a été développé pour la première fois – à partir de mes textes et éditos de fin 1992 et 1993 – à propos de THIRIART et du PCN dans un livre qui a été consacré en 1993 au NATIONALISME RADICAL EN FRANCE par Philippe HERTENS.
Le chapitre qui est consacré au PCN s’intitule « Paris-Moscou, les nationaux communistes » :
Cfr. Philippe HERTENS, « Paris-Moscou : Les nationaux communistes », in LE NATIONALISME RADICAL EN FRANCE, Ed. de Magrie, Paris, 1994
Le thème de l’axe Paris-Moscou a été popularisé pour la première fois hors de la presse du PCN dans ce livre. C’est un livre de 1993. Il a aussi été développé aussi par Henri DE GROSSOUVRE, mais dix ans après. En 2006, avec le régime de Sarkozy et la réintégration militaire de la France dans l’OTAN, j’ai développé un nouveau concept, celui de « Seconde Europe », destiné à fournir une alternative au concept devenu obsolète d’ « Axe Paris-Moscou ».
LE NATIONAL-COMMUNISME
Une précision. Les politologues sérieux, pas les flics de la pensée politique des Universités franco-belges (qui sont souvent des flics tout court, correspondant des polices politiques), classent dans une même catégorie, qu’ils nomment le « National-communisme », des mouvements politiques comme le KPRF russe, le régime de LUKASHENKO au Belarus ou encore le SPS de MILOSEVIC ou la JUL, la « Gauche Unie Yougoslave » de Mirjana MARKOVIC.
ET bien entendu notre PCN, qui idéologiquement et politiquement, les a tous précédé de presque une décennie.
Lorsque nous étions représentés au Parlement Wallon, en Belgique, dans les Années 1996-98, la questure nous avait étiquetés «national-communistes» (le FN y était étiqueté « extrême-droite »). En 1996-98, nous avions des élus, dont un député, au Parlement Wallon, au Parlement de la Communauté française de Belgique et de 1996 au 1999 au Conseil provincial du Hainaut.
La destruction des IIe et IIIe Yougoslavie n’a pas reposé que sur les plans géopolitiques des USA dans la dernière phase de la Guerre froide. La Yougoslavie de Milosevic représentait aussi un défi et une expérience idéologiques insupportables pour le Bloc américano-occidental (comme le sera aussi la Jamahiryah de Kadhafi) …
« Parvenu au pouvoir dans les années 1980 sur les ruines du titisme, Milosevic a tenté de jouer le national-communisme à une époque où ce dernier était encore florissant dans des pays aussi divers que l’Allemagne de l’Est, la Tchécoslovaquie, la Roumanie, l’Albanie ou la Chine. C’est dire qu’il ne se sentait pas seul du tout. Ni sur la scène internationale où il était bien entouré. Ni en Serbie même où, à la veille de l’écroulement du monde communiste, il parvenait le 29 juin 1989 à réunir plus d’un million de personnes au Kosovo pour commémorer les 600 ans la bataille de Kosovo Polje ».
« La décomposition du régime communiste et celle de l’État yougoslave se renforçaient mutuellement. Milosevic récupéra un résidu de communisme et un résidu de Yougoslavie.
Le régime Milosevic est parfois comparé par les opposants de Belgrade à celui de Ceausescu. Deux variantes du national-communisme balkanique (…) Mirjana, telle Elena Ceausescu, est l’idéologue archéocommuniste et yougonostalgique (avec son propre parti de la gauche yougoslave JUL) »
– Jacques Rupnik (L’héritage partagé du nationalisme serbe, Presses de Siences Po, 1999).
Il y a une interaction entre les nationaux-patriotes russes et ceux de Yougoslavie. Une même volonté de renouvellement idéologique. Une même angoisse de préserver à la fois l’Etat et le système socialistes, étroitement liés. Et un même front politique et idéologique contre les libéraux pro-occidentaux. La mort d’ANDROPOV, le « Milosevic russe » selon le Dr YANOV, a fait que les Russes ont échoué là où les Yougoslaves ont réussi.
* Voir sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ L’ECOLE EURO-SOVIETIQUE DE GEOPOLITIQUE A-T-ELLE INSPIRE LES THESES D’ANDROPOV ET DE LA ‘FRACTION NATIONALE-PATRIOTE’ DU PCUS ?
http://www.lucmichel.net/2018/04/05/luc-michels-geopolitical-daily-geoideologie-aux-origines-du-neoeurasisme-iii-lecole-euro-sovietique-de-geopolitique-a-t-elle-inspire-les-theses-dandropov-et-de-la/
Les « Gorbatchev » yougoslaves ayant perdu la bataille vers 1987-88. Evoquent le coup d’état de 1991 à Moscou, Vidosav STEVANOVIC précise ce qui suit : « Les premiers jours, les hommes de Milosevic fêtent publiquement la « victoire des forces saines »; dans les bureaux du gouvernement, les bouchons sautent. Puis, c’est la déception. Le putsch en Union soviétique est un échec. Mais les alliés d’aujourd’hui et de demain, communistes et nationalistes, sont bien vivants. Le frère aîné maintient un contact permanent avec eux » (…) Milosevic garde un œil sur l’Union Soviétique. Les communistes et les nationalistes vont-ils s’y allier à temps et sauver l’empire qui vacille? Si cela n’a pas lieu, il leur donnera l’exemple en créant, sur les bases renouvelées du national-communisme, une petite royauté expérimentale dont il sera le cœur. »
Et ce sera la mise sur pied de la nouvelle Yougoslavie, la troisième, celle de Milosevic, que certains, comme moi, ont appelé « le laboratoire du national-communisme ». STEPANOVIC évoque « les communistes, du moins ceux de Belgrade (…) restés fidèles a eux-mêmes (…) Ceux-ci, grâce a la contre-méthode de leur leader combinent toutes ces résistances et ces idéologies en une même composition chimique de forte puissance. Dans une sorte de néonationalisme, produit dans les laboratoires du régime et distribué gratuitement par les medias.
L’ECOLE ‘EURO-SOVIETIQUE’ DE GEOPOLITIQUE :
« L’EMPIRE EURO-SOVIETIQUE » OU « LA GRANDE-EUROPE DE VLADIVOSTOK A LISBONNE »
Luc MICHEL : « PCN … européen jusqu’à Vladivostok » (interview au quotidien socialiste « LE PEUPLE », Charleroi, 14 et 15 septembre 1985).
* Voir le Pdf sur (94 pages):
http://lucmichel.net/pdf/Luc-Michel-Ecole-euro-sovietique-de-geopolitique.pdf
Au début des Années 80, THIRIART fonde avec José QUADRADO COSTA et moi-même l’Ecole de géopolitique « euro-soviétique » où nous prônions une unification continentale de Vladivostok à Reykjavik sur le thème de « l’Empire euro-soviétique » et sur base de critères géopolitiques. Mes « Thèses sur la Seconde Europe » sont la continuation, actualisée, de nos positions géopolitiques des Années ’80.
Dès 1982, nous animions donc l’ « Ecole euro-soviétique de géopolitique ». Nous voulions une « Grande-Europe de Vladivostok à Reikjavik » (en Islande, donc sur l’Atlantique), organisée autour de Moscou comme capitale et s’opposant à l’hégémonie atlantique de la grande puissance maritime que sont les USA, héritière de l’impérialisme anglo-saxon britannique. C’est cette idée qui est la base du Néoeurasisme actuel, tel qu’il existe en Russie. C’est un enfant naturel de notre théorie qui a été conçue au début des années 80.
Parmi ses disciples russes, il n’ y a pas que Douguine, mais le leader communiste russe du KPRF Ziouganov.
Cfr.Marco MONTANARI , introduction à l’édition italienne d’ « ETAT ET PUISSANCE », in Gennadij A. ZJUGANOV, STATO E POTENZA, Edizioni all’Insegna del Veltro, 2000.
Nous avons depuis élargi notre vision avec « l’Axe Eurasie-Afrique », tout simplement parce que la caractéristique de la géopolitique c’est que la nécessité pour un état de rester indépendant requiert des dimensions de plus en plus grandes.
* Cfr. GEOIDEOLOGIE. AUX ORIGINES DU NEOEURASISME (II) :
L’ECOLE EURO-SOVIETIQUE DE GEOPOLITIQUE (1982-1991)
sur http://www.lucmichel.net/2018/04/03/luc-michels-geopolitical-daily-geoideologie-aux-origines-du-neoeurasisme-ii-lecole-euro-sovietique-de-geopolitique-1982-1991/
* Cfr. aussi Luc MICHEL, sur EODE THINK TANK/
GEOPOLITIQUE / THESES SUR LA « SECONDE EUROPE » UNIFIEE PAR MOSCOU
sur http://www.eode.org/eode-think-tank-geopolitique-theses-sur-la-seconde-europe-unifiee-par-moscou/
Photo :
Jean Thiriart, peu avant sa mort, à Moscou en 1992 ;
Jean Thiriart et Luc Michel en 1982 ;
Le livre de Thiriart : « L’Europe, un empire de 400 millions d’hommes » (1964) ;
Le livre de Luc Michel : « Textes euro-soviétiques » (1984).
Parti Communautaire Néoeurasien, PCN,
Neoeurasian Communitarian Party, PCN-NCP,
Неоевразийская Общественная Партия, PCN- НОП,
Neo Avrasyali Komunotarist Partisi, PCN-NAKP,
Partidul Coeunitar Neoeurasian, PCN …
* Page officielle PCN-Courant léniniste
https://www.facebook.com/pcn.courant.leniniste.europeen/
* Page officielle PCN-NCP
https://www.facebook.com/PCN.NCP.org/
* Groupe officiel du PCN-НОП
La Cause des Peuples – The Peoples’ Cause – PCN-NCP-НОП
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