Edité par Luc MICHEL
Et CENTRAFRICA-NEWS-TV/
2023 09 27/
Nos commentaires :
A tout seigneur tout honneur » …
« est vrai que les réseaux pro-russes Russosphère ont largement contribué au départ de la France du Sahel », disena BBC et la DEUTSCHE WELLE. « Le grand réseau social Russosphère (Sphère russe), qui promeut des positions pro-Kremlin et anti-occidentales en Afrique, est dirigé par l’homme politique belge de 65 ans, Luc Michel, qui se décrit comme un stalinien. Les messages, diffusés sur le réseau avec 80 000 abonnés, accusent généralement la France de colonialisme moderne, font l’éloge du président russe Vladimir Poutine et qualifient l’armée ukrainienne de nazi et de sataniste, répétant fidèlement le récit russe » écrit encore la BBC.
QUITTER LA FRANCOSPHÈRE POUR UNE RUSSOSPHÈRE
La France avait annoncé qu’elle retirait avec effet immédiat ses troupes du Mali, où elles avaient été déployées en 2013
Le président Macron avait affirmé que les autorités militaires du Mali étaient devenues une plaie, une pierre d’achoppement, entravant les opérations antiterroristes conjointes de son pays et de ses partenaires européens et ouest-africains. Il avait ajouté que la France et ses autres partenaires contributeurs déplaçaient désormais leur base opérationnelle au Niger, en se concentrant toujours sur la région du Sahel dans son ensemble mais aussi sur le golfe de Guinée.
Là aussi, les français sont chassés !
Les partisans de l’indépendance et de la souveraineté africaines font valoir que l’attitude des dirigeants militaires du Mali sert le bon droit de la France : sa présence militaire là-bas et dans ses autres anciennes colonies africaines, dont le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Gabon, sent le néocolonialisme : son néo-colonialisme persistant. La posture impériale dans les pays d’Afrique noire qu’elle considère encore comme son « pré-carré » légitime, pour ne pas dire indiscutable, c’est-à-dire sa chasse gardée exclusive ou sa sphère d’influence.
Les chefs militaires du Mali affirment simplement l’indépendance et la souveraineté de leur pays et devraient donc être applaudis pour avoir, à juste titre, laissé à leurs anciens colonisateurs français d’autre choix que de faire leurs valises et de partir.
Ces critiques de l’interventionnisme militaire néo-impérial de la France pourraient en outre affirmer que la décision de ce pays de mettre fin à ses opérations antiterroristes au Mali a un motif politique caché, pour ne pas dire cynique. Alors que nous sommes dans une année d’élection présidentielle française, le président Macron, qui brigue un second mandat, a peut-être agi par pur opportunisme politique.
Sa décision de retirer les troupes françaises du Mali pourrait donc n’être qu’une stratégie à court terme, visant à obtenir le soutien des électeurs français opposés à ce qu’ils considèrent comme des engagements militaires prolongés de leur pays à l’étranger. Bref, aux yeux des critiques de la posture néo-impérialiste de la France, dès que le président Macron aura son deuxième mandat en poche, il trouvera un moyen de maintenir le Mali à nouveau sous les yeux des Français.
Le colonel Assimi Goïta et ses hommes ont arraché le pouvoir aux autorités civiles du Mali en raison de leur mauvaise gouvernance – de la corruption présumée de ces autorités civiles, en particulier de leur mauvaise gestion de la guerre menée contre le djihadisme.
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