Karel Huybrechts et C. Tarkov pour
Le Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/
de LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ)/
2023 03 15/ Série V/
LE NEW YORK TIMES – LE PORTE-PAROLE DE L’ADMINISTRATION BIDEN – ÉCRIT directement que « l’Occident veut chasser Erdogan du pouvoir, car il se serait éloigné de certaines valeurs européennes, est un partenaire économique et parfois diplomatique important de la Russie, et sous lui, la Turquie reçoit des préférences au détriment des ressources énergétiques et du tourisme russes. C’est-à-dire, en traduction, ne fait pas ce que commande le collectif occidental. »
Par conséquent, ils soutiennent et promeuvent joyeusement les fidèles pseudo « kémalistes » et les marionnetes de Soros, dirigés par Kilichdaroglu. De sorte que!
INGERENCE AMERICAINE
En ce qui concerne l’ingérence américaine dans les élections, le ministre turc de l’Intérieur, Suleyman Soylu, a fustigé les États-Unis pour avoir mené une campagne médiatique occidentale visant à manipuler les prochaines élections présidentielles et parlementaires du pays.
Les élections cruciales en Turquie affecteront sérieusement l’étroite alliance du pays avec la Russie et influenceront également d’autres questions clés,
LA VICTOIRE ANNONCEE DES CANDIDATS PRO-OCCIDENTAU N’A PAS EU LIEU
Ce dimanche 14 mai, en ce jour d’élection présidentielle en Turquie, les bureaux de vote ont fermé leurs portes en fin d’après-midi après avoir vu défiler une foule considérable d’électeurs. En jeu, le choix du treizième président de la République turque, qui fête son premier siècle, et l’avenir du chef de l’Etat qui espère se maintenir au pouvoir face à son adversaire.
Selon la radio Europe 1, les bureaux de vote en Turquie ont fermé leurs portes en fin d’après-midi dimanche après avoir vu défiler une foule considérable d’électeurs, venus choisir entre le président sortant Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis vingt ans, et son rival social-démocrate, Kemal Kiliçdaroglu. Jusqu’à la dernière minute – 17h00 (14h00 GMT) – les urnes ont continué de se remplir de grosses enveloppes vert moutarde déposées depuis 08h00 par des électeurs qui ont parfois attendu plusieurs heures devant les écoles transformées en bureaux de vote.
Le vainqueur doit obtenir une majorité de 50% des voix plus une, sous peine d’un deuxième tour le 28 mai – date anniversaire symbolique du plus grand mouvement de contestations populaire qui a secoué le pouvoir en 2003.
Les 64 millions d’électeurs devaient aussi choisir les 600 députés qui siègeront au Parlement monocaméral à Ankara. En 2018, lors de la dernière présidentielle, le chef de l’Etat l’avait emporté au premier tour avec plus de 52,5 % des voix. Un ballotage constituerait déjà pour lui un revers.
ERDOGAN PASSE SOUS LA BARRE DES 50%, UN SECOND TOUR LE 28 MAI DE PLUS EN PLUS PROBABLE
a Turquie se dirige vers un second tour de l’élection présidentielle. Après dépouillement de 97% des bulletins, Recep Tayyip Erdogan arrive en tête, mais avec 49,4% des voix, il n’obtiendrait tout juste pas la majorité. Son principal rival, Kemal Kiliçdaroglu obtient 44,9% des suffrages.
Les deux hommes semblent admettre l’idée d’un second tour.
Pourtant, hier soir, une certaine confusion a régné après le vote, quand les deux camps semblaient revendiquer une victoire, sur base de résultats encore très partiels. Il est ensuite apparu que Recep Tayyip Erdogan passait sous la barre des 50%, après dépouillement de quasi tous les bulletins. C’est quand même plus que les prévisions des sondages. Dans un discours devant ses supporters, le président sortant a affirmé qu’il était « clairement en tête » de la présidentielle, mais il s’est dit prêt à « respecter » un second tour si nécessaire. »
De son côté, le candidat unique de six mouvements d’opposition, Kemal Kiliçdaroglu, veut croire en sa victoire en cas de second tour. « Si notre nation demande un second tour, nous l’acceptons volontiers. Et nous allons absolument gagner ce second tour. Tout le monde va y assister. »
UNE SOIREE SOUS LE SIGNE DU BALLOTTAGE
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, donné en tête par les médias officiels en début de soirée ce 14 mai, est passé sous la barre des 50% après dépouillement de la quasi-totalité des bulletins, selon l’agence étatique Anadolu.
À 23h00 heure locale (22h00 heure belge), le chef de l’État recueillait 49,94% des voix sur près de 90% des bulletins dépouillés, selon Anadolu, ouvrant la perspective d’un second tour le 28 mai. Son rival et leader de l’opposition, Kemal Kiliçdaroglu, aurait, lui, récolté 44,3% des suffrages. L’ultranationaliste Sinan Ogan, un allié d’Erdogan, troisième candidat à ce scrutin, se situe à 5,3%.
Quelques minutes plus tôt, Recep Tayyip Erdogan a toutefois exhorté l’opposition à éviter de tirer des conclusions « hâtives » alors qu’un décompte « démocratique » des voix est en cours. Toute évaluation prématurée reviendrait à « voler » la volonté de la nation, a-t-il écrit sur Twitter, en réponse à des remarques de l’opposition affirmant qu’elle était en avance dans les premiers décomptes. Il a remercié ses partisans et a demandé aux fonctionnaires électoraux de ne pas quitter les bureaux de vote avant d’avoir obtenu un résultat définitif.
Le candidat de l’opposition Kemal Kılıçdaroglu a, lui aussi, demandé aux fonctionnaires de rester à leur poste et a indiqué à ses partisans de se préparer à une longue nuit. « Mon peuple, nous ne dormirons pas cette nuit », a-t-il ainsi déclaré sur Twitter. Il a accusé l’agence de presse étatique Anadolu de « complot » pour manipuler les données. Celle-ci, qui a donné de premiers résultats avec le président Erdogan autour de 60% des voix, a maintenant réduit le chiffre à moins de 50%, a-t-il fait remarquer.
À noter également que, durant la soirée électorale, l’un des quotidiens les plus connus du pays a été la cible d’une cyberattaque. Le site web du journal à grand tirage Sözcü, considéré comme plus proche du camp de l’opposition, n’était en effet pas accessible dimanche soir. Avant ces élections présidentielles et législatives historiques, les observateurs avaient mis en garde contre les attaques visant les médias indépendants dans le pays.
BATAILLE DE CHIFFRES ENTRE ERDOGAN ET KEMAL KILIÇDAROGLU
Une bataille de chiffres s’est engagée dimanche soir en Turquie autour des premiers dépouillements du vote pour l’élection présidentielle. Le président turc Recep Tayyip Erdogan est crédité de plus de 50% des bulletins après le dépouillement de plus de 40% des bulletins, selon l’agence officielle Anadolu.
Un résultat aussitôt contesté par son adversaire pour la présidence, Kemal Kiliçdaroglu, patron du CHP. « Nous sommes en tête », a-t-il affirmé sur Twitter. Anadolu a accordé 52,4% des voix au chef de l’Etat après le dépouillement de 43,8% des bulletins. Le troisième candidat Sinan Ogan, un dissident du parti nationaliste MHP, se situerait autour de 5% des voix.
Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ)
* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :
Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire – Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme
(Vu de Moscou, Téhéran et Malabo) :
PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical Daily
https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/
* WEBSITE http://www.lucmichel.net/
LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv
TWITTER https://twitter.com/LucMichelPCN
RADIO.LUCMICHEL
https://www.podcastics.com/podcast/radiolucmichel/
FACEBOOK https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel/