PCN-INFOS/ 30e Année
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A Bruxelles, le vent de la corruption continue de souffler très fort. «Qatargate» et «Marocgate» font trembler les murs du Parlement européen. Et celui désigné comme le cerveau d’un vaste réseau de corruption au profit des deux pays, l’ex-eurodéputé italien Pier Antonio Panzeri, devrait se mettre à faire quelques intéressantes révélations. Mardi dernier, il a signé un accord avec le parquet fédéral belge.
En échange d’une collaboration fructueuse et de déclarations «substantielles, révélatrices, sincères et complètes», il ne purgera pas davantage qu’un an de prison ferme. Pendant ce temps, la Grecque Eva Kaili, vice-présidente du Parlement européen lors de son arrestation le 9 décembre, reste en prison. Et la présidente de l’institution annonce de « grandes réformes pour lutter contre la corruption et les ingérences étrangères ».
Mais tout ceci ne doit pas faire oublier le rôle du Qatar et du Maroc.
A quel point ont-ils cherché, voire réussi, à influencer des décisions européennes? A l’inverse du Qatar qui espère surtout lustrer son blason, le Royaume chérifien a des intérêts bien établis à Bruxelles. Reste qu’au sein des institutions européennes critiquer le Maroc restait jusqu’ici encore souvent tabou. Les révélations autour du «Qatargate» feront peut-être évoluer les choses.
CORRUPTION AU PARLEMENT EUROPEEN: PANZERI, L’HOMME PAR LEQUEL LE SCANDALE EST ARRIVE, COLLABORE
L’ex-eurodéputé italien a renoncé à son appel contre sa détention et s’engage à collaborer avec les enquêteurs. La justice belge a par ailleurs obtenu l’extradition de son épouse et de sa fille vers la Belgique.
«Un agent du Maroc au sein du Parlement européen.» Voilà comment la Portugaise Ana Gomes, qui a été eurodéputée pendant quinze ans, qualifie Pier Antonio Panzeri. Inculpé pour participation à une organisation criminelle, corruption et blanchiment d’argent, Panzeri, 67 ans, est l’homme au cœur de l’affaire qui agite le Parlement européen depuis plusieurs semaines. Eurodéputé entre 2004 et 2019, l’Italien, qui a présidé la commission Maghreb ainsi qu’une sous-commission des droits de l’homme, est soupçonné d’être le cerveau d’un puissant réseau de corruption au profit du Qatar et du Maroc.
DERRIERE LE QATARGATE… LE MAROC
De nombreux éléments convergent vers le royaume chérifien dans le scandale de corruption qui secoue le Parlement européen.
Tous deux apparaissent plutôt comme des pays «sympathiques». De ceux qui, face à l’extrémisme ambiant, prônent la modération et sur lesquels on peut compter, partageant avec eux suffisamment de «valeurs» communes, pour reprendre un terme en vogue. Le Qatar et le Maroc – ces deux pays – sont pourtant au cœur du scandale surgi en décembre dernier. Ou plutôt: si le Qatargate a fait sensation au Parlement européen, avec ses sacs emplis de billets de banque et ses allures de (mauvaise) série télévisée, des indices et des témoignages de plus en plus nombreux montrent que c’est bien le Maroc qui a initié ces pratiques de corruption, tissant la toile dans laquelle le Qatar (et peut-être d’autres pays) s’est ensuite introduit.
De fait, le Maroc a toujours su faire entendre ses intérêts, particulièrement auprès de l’Europe. Il ne manque pas d’arguments: son rôle de «barrière» face aux migrants africains, bien sûr, mais aussi face aux intégrismes islamistes; sa proximité avec ses voisins du nord, Français et Espagnols au premier chef, doublée aujourd’hui de son adhésion aux Accords d’Abraham par lesquels le Maroc a noué des relations avec Israël…
Autant d’atouts, qui lui ont servi à développer une intransigeance obtuse vis-à-vis du Sahara occidental, qui lui ont permis, en un mot, de passer largement sous les radars de la vigilance internationale.
DES FAVEURS, DES VOYAGES, DES «CADEAUX» ET DE LA SURVEILLANCE
Les révélations autour du scandale du Parlement européen semblent pourtant montrer que le Maroc s’est donné d’autres outils pour forcer le destin.
A l’inverse du Qatar, le royaume chérifien a des intérêts bien établis à Bruxelles, perçue autant comme le centre du pouvoir européen que comme la capitale de la Belgique. Dans le premier se négocient les accords agricoles et de pêche et se dégagent les lignes de force liées au respect des libertés; dans la seconde se trouve une large diaspora marocaine qui va, ou non, à la mosquée, et sur laquelle le pouvoir marocain a toujours voulu garder un œil ouvert, sinon davantage, afin d’interdire toute velléité de contestation qui se retournerait contre lui.
Des faveurs, des voyages, des «cadeaux», mais aussi la surveillance de personnalités européennes acquise grâce à Pegasus, une technologie israélienne, dont le Maroc est l’un des plus gros utilisateurs. Les ramifications de ce Marocgate doivent encore être confirmées par la justice. Mais d’ores et déjà, elles mettent à nu le champ de mines que sont devenues les relations internationales. Même entre pays «amis».
LE PARLEMENT EUROPEEN SE PENCHE SUR LE ROLE DU MAROC DANS LE «QATARGATE»
Derrière le scandale de corruption plane donc l’ombre du royaume chérifien, qui est toujours passé entre les gouttes d’une éventuelle condamnation.
La gêne était visible. Alors que le Parlement européen se penche sur le rôle présumé du Maroc dans le scandale de corruption qui ébranle les institutions européennes – le désormais fameux Qatargate, les professions de foi n’ont pas manqué: «La confiance est rompue», s’exclamait Ylva Johansson, la commissaire européenne aux Affaires intérieures; «Nous sommes au centre de l’attention générale mais pour de très mauvaises raisons», lui répondait le député conservateur slovaque Vladimir Bilcik. Pourtant, à de rares exceptions près, le Maroc n’était pratiquement pas mentionné. Comme pour mieux marquer l’existence d’une sorte de grand tabou.
Le Parlement di « européen » méconnait à ce point le Maroc pour commettre des dossiers à charge comme celui-ci ?!
Son ignorance est à minima égale à la vraie-fausse neutralité de la Suisse apparemment. Sa corruption et ses compromissions dans la finance interlope mondiale sont notoires.
N’EST-CE PAS UN PEU HYPOCRITE DE NE S’ATTAQUER QU’A PEGASUS ?
Comme si les Etats n’avaient pas tous leurs écoutes téléphoniques! Comme si la Suisse, l’Elysée et les autres n’écoutaient pas aux portes! Pour un Pegasus qui a été pris, combien de dizaines sont restés dans l’ombre? La NSA n’en a t’elle pas, ni le Mi5, ni le SVR? Est-ce pas plutôt de sa provenance que se trouve le problème? Sachez que la Suisse elle aussi utilise des logiciels de surveillance et le petit dernier et bien on le nomme TOKA acquis par la Suisse aux Israéliens son but ?
Et bien il pirate n’importe quel système de vidéo-surveillance privée ou public et cela sans laisser aucune trace numérique !
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