2022 10 31
Emission « GEO 2 » du 26 10 2022 :
Hubert Etoundi Bialimi Pionnier du Débat Panafricain reçoit Luc Michel Géopoliticien depuis Bruxelles et Pierre Claver Nkodo ( DP Nouveaux Horizons). Théme :
Cameroun, jeux et enjeux d’un coup d’État institutionnel râté.
Sur MÉDIA D’AFRIQUE TV, ÇANAL HAUSA TV PANAFRICOM-TV
LES RESEAUX DE DESTABILISATION DU CAMEROUN DE 2015 A 2018
Le Cameroun de Paul Biya s’éloigne aujourd’hui de plus en plus du système français. On le voit notamment avec la Chine qui est devenue le partenaire privilégié du Cameroun et le rapprochement récent avec la Russie. Parallèlement, on assiste à des tentatives de déstabilisation de plus en plus visibles et évidentes contre ce pays, notamment via ladite organisation terroriste islamiste « Boko Haram ». Le Cameroun doit-il s’attendre selon vous à une déstabilisation agressive dans un avenir plus ou moins proche bien que et il faut le noter beaucoup de Camerounais comprennent aujourd’hui la réalité de la déstabilisation extérieure qui vise leur pays, y compris au sein de l’opposition au gouvernement ?
Une première remarque. Le Cameroun a vu aussi l’intervention des réseaux Soros et de son ICG, qui a publié un rapport sur le Cameroun. Le mode politique et la presse camerounaise ont pris aujourd’hui conscience de ce qui est une politique néocoloniale agressive des USA au Cameroun et ailleurs. Par exemple, Orientations Hebdo expliquait en octobre [2014] dernier qu’ « Obama somme Biya de quitter le pouvoir en 2015 s’il ne veut pas connaître une fin tragique par assassinat comme Kadhafi ou la CPI comme Gbagbo ». Pourtant du point de vue légal, les prochaines échéances électorales pour la présidentielle au Cameroun sont prévues seulement en 2018. Ce qui revient à dire que Barack Obama demande à Paul Biya de laisser son siège à quelqu’un de son choix. « Alors dans ce cas Obama prône t-il la démocratie ou la dictature ? » interrogeait l’hebdo camerounais… Cette semaine encore c’est un média d’influence occidentale, l’hebdo parisien Jeune Afrique qui lance une grande offensive contre le régime de Paul Biya…
La situation actuelle de l’anglophonie, des avocats qui protestent aux manifestations violentes, sans oublier les activistes du « mouvement sécessionniste d’Embazonie », nous rappelle le triste sort de la Libye de Kadhafi. C’est le même scénario qui se met en place… On espère bien que les autorités camerounaises, le président Biya réussissent à renverser la situation. Il en a les capacités, il a les moyens et son peuple sait compter sur lui comme çà a été au nord du Cameroun avec Boko Haram.
Début août 2014, à l’occasion du ‘Sommet USA-African Leaders’ à Washington, j’attirais déjà l’attention sur le fait qu’une vague de changements de régime était en préparation, voulue et organisée par Obama. Dans la ligne de mire les présidents Obiang Nguema Mbassogo (Guinée Equatoriale), Kabila (RDC) et encore Biya (Cameroun).
La presse camerounaise prenait dès 2015 conscience de ce qui est une politique néocoloniale agressive des USA au Cameroun et ailleurs. ORIENTATIONS HEBDO expliquait ainsi qu’ « Obama Somme Biya de quitter le pouvoir en 2015 s’il ne veut pas connaître une fin tragique par assassinat comme Kadhafi ou la CPI comme Gbagbo ». Pourtant du point de vue légal, les prochaines échéances électorales pour la présidentielle au Cameroun sont prévues seulement en 2018. Ce qui revient à dire que Barack Obama demande à Paul Biya de laisser son siège à quelqu’un de son choix. « Alors dans ce cas Obama prône t-il la démocratie ou la dictature ? » interrogeait l’hebdo camerounais …
Derrière la déstabilisation du Cameroun pour la Présidentielle de 2018 se profile la NDI et son directeur Afrique Cristopher Fomunyoh !
Au cœur de la déstabilisation du Cameroun et des scénarios dressés pour la Présidentielle 2018, il y a « les vitrines légales de la CIA ». Le but des « vitrines légales de la CIA » ce sont les « changements de régime » au profit du Bloc occidental, avec une technique de déstabilisation développée depuis 30 ans. Les fameuses « révolutions de couleur », les « vitrines légales de la CIA » et leur associé Georges Söros, qui les organisent, sont arrivés à déstabiliser l’Afrique et le Cameroun avec le soi-disant « Printemps africain ».
L’action de déstabilisation du Cameroun, comme celle de tous les pays visés par le soi-disant « printemps africain », est une action :
– Internationale (en particulier depuis Washington, Paris, Bruxelles) ;- Coordonnée (avec deux chefs d’orchestre au moins : le milliardaire Georges Sorös et le directeur-Afrique de la NDI Cristopher Fomunyoh) ;
– En réseaux, agissant à la fois sur le Net, les réseaux et médias sociaux, mais aussi la scène politique et la société civile ;
– Planifiée, depuis l’automne 2014 jusqu’à 2018.
* RADIO.KAMERUN#1
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