Luc MICHEL/
2022 10 22
Avec AFP – LLB – L’Echo – Le Monde – Het Laatste Nieuws/
#I/
LAFARGE VA PAYER 778 MILLIONS DE DOLLARS AUX ETATS-UNIS POUR AVOIR AIDÉ DES ORGANISATIONS TERRORISTES EN SYRIE
Les agissements de Lafarge, révélés par en 2016, visaient à assurer la continuité de la production de l’usine de ciment de Jalabiya, dans le Nord syrien, inaugurée en 2010, un an avant le début de la guerre occidentale en syrie.
Le groupe cimentier Lafarge, désormais sous la houlette de la multinationale suisse Holcim, a annoncé, ce mardi 18 octobre, avoir accepté de payer une sanction financière de 778 millions de dollars (790,9 millions d’euros) aux Etats-Unis et de plaider coupable pour avoir aidé des organisations terroristes en Syrie, dont l’organisation Etat islamique (EI), entre 2013 et 2014.
L’entreprise française a « accepté la responsabilité des actions des dirigeants individuels impliqués, dont le comportement était en violation flagrante des codes de conduite », a déclaré Lafarge dans un communiqué, ajoutant « regretter profondément » ces actes. Le groupe cimentier souligne que le ministère de la justice américain a reconnu que l’entreprise avait mis en place des procédures de contrôle appropriées pour désormais détecter, et éviter, toute conduite de cette nature, et avait en conséquence estimé qu’il n’était « pas nécessaire » de nommer un contrôleur indépendant.
Lafarge ajoute par ailleurs qu’il continue à coopérer pleinement avec les autorités françaises sur le même sujet, mais se dit aussi prêt à « se défendre contre toute action judiciaire qu’il considère comme injustifiée ». En mai, la cour d’appel de Paris a confirmé la mise en examen de Lafarge pour « complicité de crimes contre l’humanité ».
L’entreprise française a fait le « choix impensable » de collaborer avec l’EI, « l’une des organisations terroristes les plus barbares au monde, afin de continuer à vendre du ciment », a déclaré mardi le procureur fédéral de Brooklyn, Breon Peace.
ENTRE 4,8 MILLIONS ET 10 MILLIONS D’EUROS POUR LE SEUL GROUPE EI
Les agissements de Lafarge, révélés en 2016, visaient à assurer la continuité de la production de l’usine de ciment de Jalabiya, dans le Nord syrien, inaugurée en 2010, un an avant le début de la révolution en Syrie. Cette usine, la plus importante au Proche-Orient, représentait un investissement de près de 700 millions d’euros, et le groupe français ne voulait à aucun prix l’abandonner aux mains de groupes rebelles, qui l’auraient sûrement démantelée et vendue en pièces détachées à des commerçants de ferraille.
Mais le maintien de l’activité coûte que coûte a été monnayé par Lafarge à hauteur de plusieurs millions d’euros, payés en 2013 et 2014 à des groupes terroristes, comme le Front Al-Nosra et l’organisation Etat islamique, qui tenaient des barrages dans la zone. L’enquête des autorités françaises a évalué que ces versements pourraient avoir atteint entre 4,8 millions et 10 millions d’euros pour le seul groupe EI. Les paiements ont été effectués par la filiale syrienne du groupe, Lafarge Cement Syria (LCS). Après plusieurs prises en otage d’employés, libérés contre des rançons versées à des groupes armés, l’usine a fermé à l’automne 2014, au moment de la prise du site par les djihadistes de l’EI.
L’action de Holcim a été temporairement suspendue à la Bourse suisse, mardi, après la parution des premières informations concernant l’accord avec le ministère de la justice américain. Elle évoluait en hausse après la reprise de la cotation, « les investisseurs appréciant généralement quand une entreprise solde des poursuites judiciaires ».
Holcim, qui avait fusionné avec Lafarge en 2015 pour créer un géant mondial du béton, s’appelait au début LafargeHolcim. Mais le nom Lafarge, à la réputation entachée, a été abandonné de la raison sociale en 2021.
Eric Olsen, issu des rangs de Lafarge, avait initialement repris les commandes du groupe après la fusion de celui-ci, mais avait remis sa démission afin d’apaiser les tensions concernant le dossier sur la Syrie. Il avait été remplacé en 2017 par l’Allemand Jan Jenisch, le patron du groupe suisse Sika, très respecté en Suisse, afin de restaurer la confiance.
# II/
FINANCEMENT DE DAECH : COMMENT LES USA SE SONT EMPARES DU SCANDALE LAFARGE VIA LE FBI ET L’ONT FAIT DEBORDER EN BELGIQUE !
Avec LLB – L’Echo – Le Monde – Het Laatste Nieuws/
Le scandale Lafarge n’en finissait pas de rebondir. Voici l’affaire qui a débordé aux USA, où le FBI a enquêté, et en Belgique …
* Lire aussi :
L’AFFAIRE LAFARGE : AU CŒUR DU ‘SCÉNARIO DU DIABLE’ DES ÉTATS ET SERVICES OUEST-EUROPÉENS AVEC LES DJIHADISTES !
sur http://www.lucmichel.net/2018/04/23/luc-michel-confidentiel-laffaire-lafarge-au-coeur-du-scenario-du-diable-des-etats-et-services-ouest-europeens-avec-les-djihadistes/
Ce que ne disent pas les médias de l’OTAN :
Les USA, avec leurs lois à prétentions universelles, se sont emparés en 2018 du dossier du Scandale Lafarge (cette firme française qui finançait Daech en Syrie, avec l’aval de la DGSE) et s’en sont servi dans le cadre de la double guerre économique (USA vs CEE-UE depuis le début des Années ’80) et financière (dollar vs euro) qu’ils mènent contre les économies ouest-européennes.
Le scandale avait débordé en Belqique, où était visé Albert Frère, la première fortune belge et son puissant holding, le ‘groupe Bruxelles-Lambert’ :
« Albert Frère dans le viseur du FBI pour ses liens dans le business de Lafarge avec l’Etat islamique », titrait LLB le 8 mai 2018 :
« Une enquête cible les liens entre les Cimenteries Lafarge qui font partie du holding GBL et l’État islamique. Le FBI a l’homme le plus riche de Belgique, le baron Albert Frère, 91 ans, dans le collimateur, écrivait le Laatste Nieuws hier matin. Ou plus précisément son holding, le Groupe Bruxelles Lambert (GBL) lequel détient des parts dans le groupe des Cimenteries Lafarge ». L’ECHO lui écrit que « Ces derniers jours, le holding des familles Frère et Desmarais a pourtant plutôt fait l’actualité sur le dossier Lafarge, avec des extraits de conversations téléphoniques entre ses dirigeants révélés par Le Monde et Mediapart » …
Que disait Le Monde (24 avril 2018) :
« Lafarge en Syrie : le rôle des actionnaires en question »
« La perquisition au siège de la holding GBL et l’audition de ses dirigeants révèlent des dysfonctionnements majeurs du cimentier, accusé de financement du terrorisme (…) Depuis l’ouverture de l’enquête sur des soupçons de financement de groupes terroristes par Lafarge en Syrie, sept cadres du cimentier, dont le PDG Bruno Lafont, ont été mis en examen. Mais la justice se demande si ces agissements n’ont pas été cautionnés par l’actionnaire principal, le Groupe Bruxelles Lambert (GBL), qui détenait 20 % des parts du cimentier à l’époque des faits et jouait un rôle actif dans la fusion en préparation avec le suisse Holcim » ….
LUC MICHEL/ ЛЮК МИШЕЛЬ/
CONFIDENTIEL
* Lire aussi pour comprendre
l’interview de Luc MICHEL pour SITA :
INTERVIEW DE LUC MICHEL PAR LE SITE ARABE ‘SITA INSTITUTE’ : DJIHADISMES – TERRORISME – IMMIGRATION. QUAND L’AGENDA PROCHE-ORIENTAL S’IMPOSE EN EUROPE …
La grande interview du géopoliticien Luc MICHEL,
pour le site arabe libanais ‘SITA INSTITUTE’
sur http://www.eode.org/eode-think-tank-interview-de-luc-michel-par-le-site-arabe-sita-institute-djihadismes-terrorisme-immigration-quand-lagenda-proche-oriental-s/
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