Luc MICHEL/
2022 10 18

Des réseaux internationaux puissants et influents ont décidés de déstabiliser la Guinée Equatoriale au travers de ses élections générales (présidentielle, législatives, municipales) du mois de novembre. Le but opérer un « Regime change » pro-occidental à Malabo et chasser la famille Obiang (voir tenter de l’assassiner comme lors des coups avortés de 2004 et 2017).

Parmi ces réseaux ceux du Quai d’Orsay : Ong de Sorös en France (Sherpa, Transarency, Me Bourdon, etc), CORED compradore, leurs relais médiatiques Le Monde et Jeune Afrique…

Et les réseaux Sorös en Afrique : en poarticulier OSIWA (Afrique du Sud), le REDHAC (Cameroun) et la PPLAAF. OSIWA, en Afrique du Sud, est la fondation de Sorös spécialisée dans le financement des « nouveaux médias africains (dont Le Monde Afrique à Paris).

NE PAS OUBLIER « LA PLATEFORME DE PROTECTION DES LANCEURS D’ALERTE EN AFRIQUE » !

La PPLAAF de l’avocat français Bourdon est un vaste réseau d’espionnage privé qui s’implante dans de nombreux pays africains (dont la Guinée Equatoriale) et est, notamment, en embuscade dans les affaires des soi-disant « biens mal acquis ». Le tout dans l’orbite des réseaux Sorös. Sous couvert d’une ONG sénégalaise, basée à Dakar, parrainée par l’avocat Wlliam Bourdon (Sherpa, Transparency International) et le juge espagnol Garzon (violemment hostile à la Guinée Equatoriale et suspendu 11 ans en Espagne pour des pratiques illégales), abritée sous le couvert de la défense des « lanceurs d’alertes » en Afrique (Whistleblowers) , parlant sans vergogne de « la défense de l’Afrique » (alors qu’elle est au service des appareils d’état français, espagnol et américain qui veulent la recoloniser sous prétexte de ce « printemps africain »), déjà impliquée dans de nombreuses affaires africaines (dont le vol de documents bancaires à la Société Générale de Malabo), appuyée par les Réseaux du milliardaire Sorös et le Qatar, via Al-Jezirah (au cœur du « printemps arabe »), voici la PLLAAF ! …

La PPLAAF s’active sous le couvert du mythe médiatique des « lanceurs d’alerte » (« whistleblowers »), personnages troubles entre médias, services secrets … et Réseaux Söros.

Que font les « lanceurs d’alerte » la dedans ? Personnages troubles, les Assange et autres Snowden ont réussi à apparaître aux yeux de l’opinion publique mondiale comme des ennemis des Etats occidentaux et autant de « chevaliers blancs » autoproclamés.
Pourtant Assange a joué un rôle essentiel dans le démarrage du soi-disant « printemps arabe » en Tunisie et en Libye début 2011, diffusant notamment sur Kadhafi de fausses informations.

Mais une information – que je résume en une seule question essentielle – révèle la véritable nature de ces personnages troubles, à la croisée des médias alternatifs, des ONG occidentales et des services secrets !
Qui est l’avocat en France de Edward Snowden (ex CIA), Julian Assange (Wikileaks), Antoine Deltour (affaire LuxLeaks) ? C’est l’inévitable homme-orchestre des dossiers BMA, Me Willian Bourdon !

On notera donc avec intérêt que Me Bourdon est l’avocat en France d’Assange, Snowden, Deltour. « « Notre équipe est menée par l’avocat de défense des droits de l’Homme William Bourdon, fondateur de Sherpa et avocat d’Edward Snowden, Antoine Deltour (LuxLeaks), Hervé Falciani (SwissLeaks) et d’autres lanceurs d’alerte et personnes oppressées pour leurs opinions politiques », proclame le Site de l’Ong. Et que Wikileaks a puissamment contribué au lancement de l’insurrection contre Kadhafi à Benghazi début février 2011 …

la PPLAAF est l’alliée des soi-disant « printemps africains ». « la Pplaaf se veut une alliée des printemps africains », cette version des « révolutions de couleur » à l’africaine, clonées du « printemps arabe » ! « La Pplaaf, c’est un outil, une alliée de la liberté d’expression. C’est une allié de tous les printemps africains parce que cela brise les secrets que certains voudraient voir éternels pour se protéger et assurer leur impunité lorsqu’ils commettent le pire en prétendant protéger l’intérêt général alors qu’ils font l’inverse, à l’insu de leurs peuples, du consommateur et des contribuables », a indiqué Me Bourdon. « Les lanceurs d’alerte, c’est cette intolérance par rapport aux duplicités, ces sinistres qui ravagent l’action et la politique publique en Afrique et ailleurs. C’est une protestation universelle, » a ajouté le président de Sherpa, non sans promettre de « résister » à toutes les pressions.

C’était en 2017 quelques semaines avant le jour des témoins au procès de Paris des BMA contre le vice-président de Guinée Equatoriale. Où un autre Me Bourdon est apparu, complice de Sorös, comploteur, lié à des partenaires qui organisent des putsch avec des chiens de guerre comme Simon Mann (témoin de la défense ce jour là) !

LE MONDE (RESEAUX SORÖS) MENE LE BAL DEPUIS PARIS

L’attaque était préparée depuis de longs mois. Hier, Le Monde a lancé officiellement l’assaut, avec un a rticle diffamatoire titré « Guinée équatoriale : deux candidats contre Teodoro Obiang à la présidentielle » et rézsumé : « Le chef de l’Etat brigue un sixième mandat, après plus de 43 ans à la tête du pays qu’il dirige d’une main de fer ».

On y soutient le groupuscule putschiste d’ Esono Ondo, la Convergence pour la démocratie sociale (CPDS), qualifié de « seul parti d’opposition qui ne soit pas interdit » (sic) et le parti « Citoyens pour l’Innovation » (CI), de Gabriel Nse Obiang Obono.

Les « Citoyens pour l’innovation » sont à Malabo un groupuscule violent, parrainé par le PSOE, le Gouvernement et les services secrets espagnols. Ce parti est la version groupusculaire équato-guinéenne de LFI (Mélenchon) et de ses cousins espagnols de Podemos, Tous deux parrainent Ciudas.

LE PSOE, « ASODEGUE » ET LES GAUCHISTES DE PODEMOS ET DE ‘COMPROMIS’ DERRIERE L’OPPOSITION COMPRADORE EQUATO-GUINEENNE

Voilà « ASODEGUE », une association qui se dit, “ pour la démocratisation de la Guinée-Equatoriale”, mais qui ne peut pas dire la vérité. Qui n’a que le mensonge comme champ de prédilection. Depuis 40 ans, cette « assos » se livre à une intense campagne de dénigrement et des mensonges contre le Président Obiang.

Tout ça pour profiter des financements du parti socialiste espagnol, le PSOE, sous prétexte « d’aide aux opposants pour la démocratisation de la Guinée-équatoriale »…

Il faut rappeler que le site « Asodegue » est géré par un membre du PSOE espagnole, Fernando Marugan, très proches des dirigeants du Parti d’opposition équato-guinéenne, CPDS, la « convergence pour la démocratie sociale ». C’est une preuve de plus de la mauvaise fois de ces gens.

LE REDHAC C’EST QUOI ?

Le Monde fait la publicité du « Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale » (Redhac), basé au Cameroun, qui a dénoncé dans un communiqué « une vague de répression destinée à faire taire la population (…) à l’approche des élections »..

Depuis plusieurs semaines, les forces de l’ordre ont déjoué un « complot » de l’opposition (dont les cadres vivent majoritairement en exil) qui prévoyait des « attentats » contre « les stations d’essence, des ambassades occidentales et les domiciles de ministres ».

La déstabilisation de l’afrique n’est possible qu’avec des relais. Au Cameroun, actif depuis 2014 aux côtés des Ong de sorös, c’est le REDHAC, fonctionnant en réseaux, avec une action interne (répercuter les attaques extérieures) et une action externe internationale (alimenter la critique du président et du gouvernement).
Ce Réseau, dit « des droits de l’homme » (qui est sa couverture), regroupe des centaines de médias, ong, associations activistes, avec des relais internationaux (médias, diplomatie), en France et aux USA notamment.

Le voici qui intervient contre Malabo !

QUI FINANCE LE MONDE ?

Dans des enquêtes précédentes, en 2016 et 2017, je décryptais comment la presse africaine, et la presse occidentale à destination des africains, encore appelée « nouveaux médias africains », était l’objet d’une vaste opération de manipulation, qui a préparé (parfois longtemps avant 2014) et encadré médiatiquement le soi-disant « printemps africain » …

* relire ENQUETES SUR LA DESTABILISATION DE L’AFRIQUE (VII) :
COMMENT LA PRESSE AFRICAINE SE FAIT INTOXIQUER PAR LES ‘SONDAGES’ ET AUTRES ‘INFOS’ DES RESEAUX SORÖS ET DES VITRINES LEGALES DE LA CIA !
http://www.panafricom-tv.com/2017/09/12/panafricom-enquetes-sur-la-destabilisation-de-lafrique-vii-comment-la-presse-africaine-se-fait-intoxiquer-par-les-sondages-et-autres-infos-des-resea/

Mais les exemples étant toujours les plus parlant, nous allons évoquer un cas concret, qui est au cœur de cette opération de manipulation : l’Axe OSIWA – Sorös – Monde Afrique ! Exemple qui vaut démonstration et qui explique comment fonctionne cette vaste action de déstabilisation « en réseaux » …

Le MONDE AFRIQUE est directement sponsorisé par la fondation OSIWA de Georges Sorös, le financier des « révolutions de couleur » (1).

Pour ceux qui nous accusent de « complotisme » ( !!!), « Open Society Initiative for West Africa (OSIWA) est membre du réseau mondial des Fondations Open Society initiées en 1993 par le milliardaire américain d’origine hongroise George Soros », explique sans vergogne le quotidien parisien sur son site :

« OSIWA, crée en 2000, a pour vocation de soutenir la création de sociétés ouvertes en Afrique de l’Ouest à travers la promotion d’une gouvernance démocratique inclusive, de la transparence et du sens de la responsabilité dans la gestion des institutions et ressources publiques, et des droits humains. Elle soutient la lutte contre la corruption et l’émergence d’une citoyenneté active, ayant notamment mis en place l’Institut Ouest Africain de la Société Civile. OSIWA, qui soutient à la fois des médias, comme la radio WADR à Dakar, et les enquêtes de journalistes indépendants, se félicite de la création du site Le Monde Afrique, qui va participer à la diffusion d’une information indépendante sur le continent. Le partenariat avec Le Monde Afrique s’inscrit dans une volonté commune de promouvoir un débat libre et progressiste sur tous les enjeux économiques et sociopolitiques auxquels doit faire face l’Afrique de l’ouest. »

LA VOIX DE SON MAITRE :
OPPOSITIONS FANTOCHES « AFRICAINES » COMPRADORES …

On notera à ce sujet que ce sont les mêmes réseaux du PS et de la sociale-démocratie franco-belge qui marionnettisent l’opposition équato-guinéenne fantoche, la CORED (en pleine décrépitude).

QUE SONT LES MEDIAS DE SOROS ET LE ROLE DE LA FONDATION OSIWA ?

Lire mon enquête n° VII (lien au début de cette enquête) (2) sur le rôle de Sorös et de son associé Mo IBRAHIM. J’y analyse – faits, noms et source en appui – les réseaux de déstabilisation des USA en Afrique, qui organisent depuis août 2014 un « printemps africain » dans de nombreux pays.
J’y explique particulièrement comment la presse africaine et la presse occidentale à destination de l’Afrique sont prises en main et financées par les « vitrines légales de la CIA » (NED, NDI, USAID, réseaux Soros, Open Society et cie). Et comment toute la presse africaine est désinformée et intoxiquée par ces mêmes réseaux via des Ong spécialisées (Afrobarometer, CDD-Ghana, ISAWA, etc). Au cœur de ces réseaux la fondation sud-africaine OSIWA …

LA VOIX DE SON MAITRE (II) :
LE MONDE ET LE MONDE AFRIQUE MEGAPHONES DES RESEAUX SORÖS

« Les sections africaines de l’Open Society (hors OSF Afrique du Sud) financent/sont partenaires de près de 250 organisations africaines. Indépendance ou mainmise sur les différents pans des sociétés africaines ? (question rhétorique) », interroge le site « Congo30juin », qui analyse la tribune permanente offerte aux réseaux de Sorös :

« Le Monde ouvre régulièrement ses colonnes à l’avocat William Bourdon, dont nous avons relevé la proximité (voire l’intimité) avec les réseaux Soros (qui financent Sherpa, l’ONG de Bourdon). L’une de ses dernières tribunes en date concerne la PPLAAF, à la composition ultra-sorosienne. Le Monde rapporte depuis au moins dix ans, sans distance critique aucune, plusieurs rapports («Bois de Sang», Glencore, forêt au Cambodge, etc.) de Global Witness, à laquelle l’Open Society a donné plus de 14 millions de livres sterling (plus de 16 millions d’euros) en douze ans, au Conseil d’administration duquel on trouve Alexander Soros (l’un des fils de George et également bailleur de fonds de Global Witness et Aryeh Neier (…) Le Monde relaie les rapports de l’ONG Transparency International, que Soros finance depuis au moins 1999, pour un total de près de 4,5 millions d’euros, et qui n’est pas non plus mise en perspective au vu de ces informations, ni dans sa branche internationale, ni dans son chapitre français (…) Plus simplement : le journal Le Monde, une fois de plus au service des puissants, n’effectue pas de travail critique sur George Soros mais le défend, en mettant gentiment sous le boisseau quelques faits qui pourraient en expliquer les causes au lecteur (…) Sa branche Ouest-Africaine OSIWA est le partenaire de notre section Afrique, créée par Serge Michel, cofondateur du Bondy Blog, financé par le passé par Soros. Nous relayons avec bienveillance les rapports des réseaux Soros : OXFAM, Global Witness, Transparency International, et ouvrons nos colonnes au très Soros-friendly William Bourdon. Nous sommes enfin partenaires des réseaux Soros pour traquer les fake news, intègres et irréprochables éclaireurs de conscience».

LA GALAXIE SORÖS-BOURDON : AU CŒUR DE LA DESTABILISATION DE L’AFRIQUE ET DE MALABO

L’avocat Bourdon – dirigeant et conseil de ‘Transparency International’, ‘Transparency France’ ou encore ‘Sherpa’ – est connu pour son implication dans le dossier dit « des biens mal acquis » (BMA), en réalité un complot plusieurs dirigeants africains d’états pétro-gaziers.

On rappellera que le 15 juillet 2017, la présidence congolaise (Brazzaville) a publié un communiqué sur l’affaire des biens mal acquis, dénonçant «la campagne médiatique à l’échelle internationale» contre le chef de l’Etat et sa famille et rappellant qu’une plainte a été déposée en 2015 contre la section française de l’ONG Transparency International. La plainte, pour tentative d’escroquerie au jugement, a été déposée par maître Jean-Marie Viala, avocat de l’Etat congolais, que RFI avait alors joint par téléphone : « L’Etat congolais a déposé plainte contre Transparency international pour tentative d’escroquerie au jugement sur la base du fait que Transparency a maquillé des statuts pour pouvoir faire croire qu’elle avait le droit de déposer plainte, alors qu’elle n’avait pas le droit. Donc elle a fait un faux sur des statuts, en vue de pouvoir faire condamner le Congo » …

Derrière les dossiers BMA, outre des intérêts pétro-gaziers et miniers et des Services et organismes d’état (américains, français, espagnols, britanniques et allemands), on trouve la galaxie de fondations, Ong et médias, tous pilotés par le milliardaire Georges Sorös, où l’Avocat Bourdon est très présent, et ses « Open Society » Foundations.

A qui profite la déstabilisation de Malabo ?

Luc MICHEL

NOTES :

(1) Cfr. http://www.lemonde.fr/partenaire-osiwa

(2) Cfr. Luc MICHEL, ENQUETES SUR LA DESTABILISATION DE L’AFRIQUE (VII) :
COMMENT LA PRESSE AFRICAINE SE FAIT INTOXIQUER PAR LES ‘SONDAGES’ ET AUTRES ‘INFOS’ DES RESEAUX SORÖS ET DES VITRINES LEGALES DE LA CIA !
sur http://www.panafricom-tv.com/2017/09/12/panafricom-enquetes-sur-la-destabilisation-de-lafrique-vii-comment-la-presse-africaine-se-fait-intoxiquer-par-les-sondages-et-autres-infos-des-resea/

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