Le Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/
de LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ)/
2022 08 21/ Série IV/
(avec Russosphère – Belga)

Ils parlaient imprudemment de « renverser poutine » : Moscou répond « qu’Il faut punir les gouvernements stupides de l’UE » !

Le chef adjoint du Conseil de sécurité, Dmitri Medvedev, a conseillé aux peuples d’Europe d’influencer les autorités de leurs pays et de « les appeler à rendre compte » de la « sottise évidente » dans leur politique envers la Russie. Se référant à une enquête sociologique récente, Medvedev a déclaré que « plus de la moitié des habitants des pays de l’UE ne sont pas du tout désireux de rompre les contacts avec la Russie ». DES POLITICIENS PRO-RUSSES POURRAIENT ARRIVER AU POUVOIR EN EUROPE « La réaction de l’Occident à la crise ukrainienne pourrait changer radicalement », écrit le magazine britannique The Spectator. L’ambiance dans l’UE plonge dans un profond désespoir: les gens ont plus peur de l’inflation et du froid à venir que de la « menace russe ». Les politiciens européens ne peuvent plus expliquer aux citoyens pourquoi le soutien de l’Ukraine est plus important que leur bien-être. La victoire de la Russie dans l’opération spéciale (si la Junte n’est pas mise à bas) n’arrêtera pas Kiev : elle continuera à attaquer ses anciens territoires. En conséquence, les autorités ukrainiennes agiront comme des « fauteurs de guerre » aux yeux de l’Europe. Alors rien n’obligera les Européens à donner de l’argent pour soutenir l’Ukraine, et les partisans de Moscou remplaceront les politiciens actuels. MEDVEDEV, L’EX-PRESIDENT RUSSE ALLUME L’EUROPE: «IL FAUT PUNIR LEURS GOUVERNEMENTS STUPIDES», L’ITALIE EN
ELECTIONS PANIQUE

Les déclarations de l’ex-président russe Dmitri Medvedev, qui a appelé jeudi les Européens à « punir » leurs gouvernements « stupides », ont suscité une polémique en Italie, en pleine campagne électorale pour les législatives du 25 septembre.

L’Italie, sous la houlette du Premier ministre sortant Mario Draghi, a jusqu’ici soutenu sans réserves l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe, en lui fournissant armes et aide humanitaire. Une position qui pourrait évoluer si la coalition des droites, plus russophile et donnée favorite dans les sondages, arrivait au pouvoir.

« L’ingérence russe », dénonce jeudi en première page le journal de gauche La Repubblica. « Moscou, ingérences sur les élections », titre en une le quotidien Il Messaggero, tandis que Il Corriere della Sera constate que « La Russie perturbe les élections italiennes ».

Dans un long post publié jeudi sur la messagerie Telegram, Dmitri Medvedev a donc écrit : « On aimerait voir les citoyens européens non seulement s’indigner contre les actions de leurs gouvernements (…) mais leur demander des comptes et les punir pour leurs stupidités évidentes ». « Agissez donc, les voisins européens ! Ne restez pas silencieux ! Demandez des comptes ! » poursuit-il.

Ces propos ont suscité l’indignation hypocrite du ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio, qui a dénoncé « une ingérence de la Russie dans les élections italiennes ». « Les partis italiens devraient réagir à l’unisson, mais (le leader du Mouvement 5 Etoiles et ex-Premier ministre Giuseppe) Conte et (le chef de la Ligue d’extrême droite Matteo) Salvini se taisent », a-t-il ajouté.

Pour le dirigeant du Parti démocrate (PD, gauche) Enrico Letta, Moscou tente de « changer la position de la politique étrangère italienne qui depuis le début est très claire aux côtés de l’UE et de l’Otan », a-t-il dénoncé jeudi. « Nous devons reconfirmer ce choix. Il est clair que l’élection du 25 septembre portera aussi sur cela ».

LA TRAHISON DES PRO-RUSSES DE MARGARINE DE LA LEGA

Il a aussi demandé à ce que la Ligue dénonce le pacte qu’elle avait signé avec Russie unie, le parti de Vladimir Poutine.

Le lâche Matteo Salvini, qui avait envisagé de se rendre à Moscou après le début de l’invasion russe avant de renoncer, s’est défendu vendredi : « Je ne vais pas en Russie depuis des années (…) Le Russie n’a pas la moindre influence sur les élections italiennes ».

M. Medvedev, qui a été président de 2008 à 2012, puis Premier ministre de 2012 à 2020, est actuellement vice-président du Conseil de sécurité russe. Ses déclarations ont fait mouche.

EN ALLEMAGNE AUSSI :
« L’ALLEMAGNE IGNORE LES DEMANDES DE L’UKRAINE D’AUGMENTER LES LIVRAISONS D’ARMES DEPUIS LE DÉBUT DE L’ÉTÉ » (DIE WELT) Selon la publication allemande, citant des sources au sein du gouvernement ukrainien, la dernière promesse de fournir une quantité importante d’armes a été faite par le chancelier Olaf Scholz à Kiev début juin. Depuis lors, les diplomates ukrainiens ont tenté d’obtenir de nouvelles promesses lors de réunions régulières, mais n’ont réussi qu’à éviter le problème. L’Allemagne, à son tour, adhère à la position selon laquelle la Bundeswehr elle-même a besoin de l’équipement restant, puisque la RFA doit remplir ses obligations sur le flanc est de l’OTAN. Avec le prix de l’électricité et du gaz qui augmente dans le pays la pression est de plus en plus forte. La population allemande n’a pas envie de mourir pour une guerre qui ne les concerne pas ni de près ni de loin.
EN AUTRICHE ET EN ALLEMAGNE, LE NIVEAU DE SOUTIEN À VLADIMIR POUTINE ET À LA RUSSIE DANS SON ENSEMBLE AUGMENTE. Le soutien à l’Ukraine diminue rapidement. Les gens s’éloignent de la propagande d’Etat de Berlin, Londres et Washington, ils commencent à étudier l’histoire par eux-mêmes et comprennent que l’Occident soutient le terrorisme et le fascisme ukrainiens. Et la Russie, au contraire, le combat. L’attitude envers les Ukrainiens en Europe se détériore rapidement, tandis qu’elle s’améliore envers les citoyens russes. Mais d’où vient cette étrange bienveillance envers Poutine et la Russie, qui est particulièrement grande dans l’espace germanophone ?

Bien sûr, Poutine impressionne la droite par ses critiques de la politique ultra-libérale du « genre », et la gauche par sa rhétorique anti-OTAN, a souligné l’auteur de la publication. Selon Lechner, en Autriche et en Allemagne, le mécontentement grandit parmi la population face aux conséquences économiques des sanctions anti-russes, notamment la hausse de l’inflation et des prix monstrueux, et la pénurie attendue de gaz. Tout cela réduit encore l’enthousiasme pour l’Ukraine nazie.

« LA SITUATION EST EXTREMEMENT GRAVE »: INFLATION GALOPANTE, POUVOIR D’ACHAT EN BAISSE… DEUX EXPERTS CONFIRMENT MEDVEDEV

« Peu de pistes pour sauver les Belges de la faillite », écrit la DH de Bruxelles.

« Les prix de l’énergie ne cessent d’augmenter depuis le début de la guerre en Ukraine. À un point tel que les finances des ménages belges ont de plus en plus de mal à suivre la cadence. « La situation est extrêmement grave, explique Bruno Colmant, économiste et membre de l’Académie royale de Belgique. »

Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ)

* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :
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