RCA: qui veut nuire au président ?
Le tribunal de grande instance de Bangui a décidé de l’ouverture d’une enquête suite à l’arrestation de quatre militaires français ce lundi 21 février à l’aéroport de Bangui. L’annonce a été faite ce mardi 22 février par un communiqué lu à la radio nationale par le procureur de la République, Laurent Lengande, un peu plus de 24 heures après les faits. Les Casques bleus sont toujours détenus et l’ONU réclame leur libération.
Luc Michel, géopoliticien revient sur ce sujet et nous donne plus de précisions.
Il y a des pressions qui sont faites de Paris en interne pour que la Minusca reconnaisse qu’il y’a violation de l’accord de siège (la Minusca refuse). Elle a fait un communiqué identique à celle de l’ambassade de France à Bangui sans avoir tous les éléments de l’enquête. La croix SG adjoint question de la paix ONU est ambarrassé. Les gars arrêtés étaient envoyé en Afrique avec Contrat des militaires observateurs (Milobs) Gabon. En principe c’est des personnels militaire non-armée. Les enquêtes jusqu’ici prouvent qu’ils ne sont en aucun cas liés à la Minusca, c’est des mercenaires (légionaires). Leur type d’armement n’est pas le même que celui de la Minusca. Violation de la règle qui indique que tout personnel doit être identifiable par son badge, par sa tenue, et même son véhicule. Celui qui a donné le véhicule s’appelle ACRASS c’est un libanais propriétaire du super marché « Rayan » très connu à Bangui…
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