Dernières évolutions au Kazakhstan, où la situation s’est calmée après des jours de violences sanglantes sans précédent dans le pays. Des soldats de la paix étrangers sont en train de quitter le pays. Plus de 2 000 soldats de l’Organisation du traité de sécurité collective, une alliance militaire de la région menée par Moscou, avaient été déployées le 6 janvier pour soutenir le gouvernement kazakh, confronté à des émeutes sans précédent qualifié de « tentative de coup d’Etat alimenté depuis l’étranger » par le Président kazakh.
La contestation a éclaté en province, après une hausse des prix du gaz, avant de s’étendre aux grandes villes avant d’être dégénéré en des violences mortelles et incontrôlables. Le gouvernement a démissionné et les plafonds des prix du carburant ont été rétablis. Mais la poursuite des troubles a incité le président Kassym Tokayev à demander de l’aide à la sécurité étrangère et le déploiement ultérieur de forces dirigées par la Russie. Le président qualifie les troubles de tentative de coup d’État et pense qu’ils ont été principalement orchestrés depuis l’extérieur. Il s’est déplacé mercredi à l’ancienne capitale Almaty mercredi et a chargé les autorités de rénover la plus grande métropole du pays et d’améliorer son état. C’est la ville riche en pétrole qui a le plus souffert des récentes violences. Près de 10 000 personnes ont été arrêtées et des dizaines tuées, dont des émeutiers et des policiers, au cours des dix jours de troubles.
Écoutons l’analyse de Luc Michel, géopoliticien, à ce sujet.
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