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« Gronde sociale au Kazakhstan : le gouvernement de Tokaïev démissionne », commente L’ AFP ce matin : « Le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev a décrété l’état d’urgence dans son pays après la démission du gouvernement, due aux manifestations. Bouleversement politique au Kazakhstan. Le président Kassym-Jomart Tokaïev a limogé mercredi 5 janvier son gouvernement et a décrété l’état d’urgence, en réponse aux manifestations ayant éclaté dans plusieurs villes de ce pays autoritaire d’Asie centrale, des troubles liés à une hausse des prix du gaz. Des manifestants ont pénétré mercredi dans le principal bâtiment de l’administration d’Almaty, capitale économique du pays. Au moins huit membres des forces de l’ordre et militaires ont été tués dans les émeutes qui secouent le Kazakhstan depuis plusieurs jours, a indiqué le ministère de l’Intérieur, cité par les médias locaux. Selon la même source, 317 membres de la police et de la Garde nationale ont par ailleurs été blessés « par la foule déchaînée ». Ces protestations sont rares au Kazakhstan. Le ministère de l’Intérieur a rapporté que plus de 200 manifestants ont été arrêtés pour des « violations à l’ordre public ». Dans la nuit de mardi à mercredi, le président Kassym-Jomart Tokaïev a accepté la démission du gouvernement. Le vice-Premier ministre Alikhan Smailov assumera le rôle du Premier ministre par intérim jusqu’à la formation d’un nouveau cabinet. L’état d’urgence a également été décrété jusqu’au 19 janvier dans les régions de Mangystau, où les manifestations ont commencé, et d’Almaty, où un couvre-feu nocturne sera en vigueur de 23 heures à 7 heures locales. Quelques heures plus tôt, Kassym-Jomart Tokaïev s’était adressé à la population dans une vidéo diffusée sur Facebook en appelant au retour au calme. « Nous n’avons pas besoin de conflit », a-t-il dit, après avoir mis en garde auparavant les protestataires contre toute « provocation ». Le mouvement de colère a débuté dimanche après une hausse des prix du gaz naturel liquéfié (GNL) dans la ville de Janaozen, dans l’ouest du pays, avant de s’étendre à la grande ville régionale d’Aktau, sur les bords de la mer Caspienne, puis à Almaty. Le gouvernement avait dans un premier temps tenté de calmer, sans succès, les protestataires en concédant une réduction du prix du GNL, le fixant à 50 tenges (0,1 euro) le litre dans la région, contre 120 au début de l’année. À Almaty, des journalistes ont vu la police disperser dans la nuit de mardi à mercredi une foule de 5 000 personnes à coups de grenades assourdissantes et de gaz lacrymogène.
Luc Michel, géopoliticien nous en dit plus.

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