# CENTRAFRICA-NEWS. TV/ 5 ANS APRES LES VIOLS DES SOLDATS FRANCAIS, LA CENTRAFRIQUE PROMULGUE LA LOI SUR LA PROTECTION DES ENFANTS

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2020 06 26

I-
REVUE DE PRESSE/
PRESS TV SUR SON ZOOM AFRIQUE QUOTIDIEN DE CE 16 JUIN 2020 :
« LA CENTRAFRIQUE PROMULGUE LA LOI SUR LA PROTECTION DES ENFANTS »

La République centrafricaine (RCA) a promulgué lundi son premier code de la protection de l’enfant, a-t-on appris de la présidence centrafricaine. Ce code privilégie le droit à l’éducation, à la santé, à la protection contre les violences, l’exploitation sexuelle et autres abus auxquels sont exposés les enfants. Cette nouvelle législation tient compte du contexte général de la RCA marquée par la persistance des conflits armés, c’est pourquoi la loi criminalise le recrutement des enfants et leur utilisation par les forces régulières ou les groupes armés, a indiqué ce lundi à la presse la représentante en RCA du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), Christine Mohigana. Le code promulgué ce lundi par le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a été examiné puis adopté par le Parlement centrafricain en février dernier.

Qui est visé par cette loi ? On se rappelle fort bien qu’en 2018-2019, des enfants centrafricains ont été violés par des militaires de l’opération Sangaris.
En avril 2015, une note interne de l’ONU faisait état de viols commis par des militaires français sur des enfants en Centrafrique. Ce document, révélé par le quotidien britannique The Guardian, relatait les auditions de six garçons de 9 à 13 ans. Ceux-ci accusaient des membres de l’opération Sangaris d’avoir abusé d’eux entre décembre 2013 et juin 2014. Selon leurs propos, les faits se seraient déroulés dans le camp de déplacés de l’aéroport M’Poko de Bangui, en échange de rations de nourriture.

Le gouvernement de Touadéra, conscient des dangers qu’apporte la présence étrangère dans cette région adopte donc cette loi. Est-ce la fin de l’immunité des militaires français en RCA ?

* Et la video à 3’15 à 5’21 sur :
https://vimeo.com/433169199

* Voir le ZOOM AFRIQUE de ce 16 juin 2020 sur :
http://french.presstv.com/Detail/2020/06/16/627542/Mali-qui-cherche–liquider-larme-

II-
RETOUR SUR LES VIOLS DE 2005 :
UN SCANDALE ETOUFFE PAR PARIS

Il n’y a aucune mise en examen dans l’affaire des accusations de viols en Centrafrique contre des soldats français de Sangaris. La justice française a ordonné, ce lundi, un non-lieu pour des militaires faute d’établir leur implication. Sans surprise, c’est une ordonnance de non-lieu qui a été prononcée en fin 2018, comme vient de nous l’indiquer l’Association de lutte contre l’exploitation sexuelle (ECPAT). Cette décision vient donc confirmer le non-lieu requis par le parquet de Paris. Motif : les juges d’instruction expliquent qu’il n’y a pas suffisamment de charges pour renvoyer les soldats mis en cause dans cette affaire devant un tribunal. Dans son réquisitoire ce matin, le parquet a souligné qu’il ne pouvait affirmer qu’il n’y avait eu le moindre viol, tout en parlant d’incohérences matérielles et de variations de témoignages qui ne permettent pas « d’établir des faits circonstanciés et étayés à l’encontre des militaires ».

LUC MICHEL :
COMMENT PARIS A ETOUFFE LES AFFAIRES SOUS PRETEXTE DE « PRESERVER L’IMAGE DE L’ARMEE FRANCAISE » ?

L’affaire concernait des faits qui se sont déroulés entre décembre 2013 et juin 2014. Elle avait été révélée une année plus tard par le quotidien britannique ‘The Guardian’, qui avait fait état d’une note interne des Nations unies sur les auditions de six enfants âgés de 9 à 13 ans. Les enfants dénonçaient des abus sexuels commis par des militaires français dans le camp de déplacés de l’aéroport M’Poko de Bangui, en échange de rations de nourritures. L’ONU et la France avaient alors été accusées avec raison de « chercher à étouffer cette affaire », qui avait terni l’image de l’armée française. Il faut suivre comment l’Armée française, le Ministère de la Défense et la Prévôté militaire française ont organisé l’étouffement des affaires et la « loi du silence » (Omerta) ? Et comment cet étouffement a conduit au non-lieu général ?

Pour les soldats violeurs, l’impunité est la règle en France :
« Depuis cette affaire, d’autres accusations ont été portées contre des militaires étrangers intervenant en Centrafrique, dont des Français. Une enquête du parquet de Paris est en cours après un signalement de l’ONU sur des soupçons d’agressions sexuelles sur trois mineures, entre 2013 et 2015 à Dékoa, toujours en Centrafrique. Une autre enquête à Paris a été classée sans suite ».

* Voir sur EODE-TV/ LUC MICHEL :
VIOLS D’ENFANTS EN RCA.
COMMENT COMPRENDRE LE NON-LIEU EN FAVEUR DES SOLDATS FRANÇAIS ? (16 JANV. 2018)
sur https://vimeo.com/251817898

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