Edité par Luc MICHEL
Et CENTRAFRICA-NEWS-TV/
2023 06 17/
Sur le Zoom Afrique du 16 juillet 2023 :
« RCA : Touadera marque des points, l’Occident en colère)
« Le bloc du BRDC, qui rassemble les principaux leaders de l’opposition, a manifesté dans les rues de Bangui vendredi 14 juillet matin malgré l’interdiction du gouvernement. Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique avait justifié la mesure, en raison de son “caractère subversif” et de la “situation sécuritaire”. Les adversaires du président Faustin-Archange Touadéra dénoncent toujours le référendum pour une nouvelle constitution, prévu pour le 30 juillet, et accusent le chef de l’État de vouloir s’attribuer une présidence à vie », RFI décrit ainsi la situation en RCA.
Pourquoi un média mainstream par excellence qui ne fait en général que la promotion de la loi fondamentale dans les pays africains et on peut en citer des exemples du Cameroun ou du Mali où la France a tout fait pour arracher à coup de manœuvre de déstabilisations, de révolution de couleur, de coup d’État, même d’en changer le contenu, affiche-t-il une telle réticence quand le président centrafricain, champion de la lutte anti-néocoloniale, par qui a commencé la mise à la porte de la puissance d’occupation française en Afrique parle d’un référendum constitutionnel ?
« Tous les jours ou presque, les partisans du pouvoir manifestent et ils l’ont encore fait il y a deux semaines, lorsque le projet [de nouvelle constitution – NDLR] a été officiellement présenté, affirme le coordinateur du BRDC et président du parti Patrie Crépin Mboli-Goumba. Malgré la pluie, malgré le nombre de soldats qui était là pour impressionner, donc malgré les intimidations et les interdictions, le peuple est sorti en masse pour dire non à ce référendum illégal. Parce qu’interdit par la Cour constitutionnelle de notre pays. »
Mais selon le chef de l’État, ce que veut le peuple centrafricain, c’est un référendum constitutionnel : « depuis le dialogue républicain, en mars dernier, de plus en plus de voix s’élèvent pour exiger la révision », selon lui. « Notre corpus juridique n’est pas immuable. Il doit s’adapter aux évolutions sociales, politiques, techniques et environnementales tant nationales qu’internationales », estime-t-il encore.
Mais de quoi s’agit-il dans la Constitution centrafricaine pour que sa révision soit aussi difficile à digérer pour l’axe occidental ?
Il faut savoir que comme toute autre constitution, celle de la RCA est composée de plusieurs parties : le pouvoir judiciaire, le conseil de l’état, le conseil économique et social, le Conseil national de la médiation, le haut conseil de la communication, les collectivités territoriales et tout un tas d’autres chapitres qui concernent les divers aspects d’un gouvernement et de son peuple.
Le point le plus important dans tous ces chapitres est l’aspect économique, mais aussi militaire.
Un point important à révéler porte sur les changements radicaux que le président Touadera a effectués durant ces dernières années notamment en ce qui concerne les accords militaires.
Mali
* La vidéo (1ère séquence du magazine) sur :
https://french.presstv.ir/Detail/2023/07/16/707162/-Zoom-Afrique-16-juillet-2023
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