Pelosi a ainsi promis que Washington continuait son soutien à Taiwan. La présidente de la Chambre, a cependant, déclaré que son voyage ne visait pas à changer le statu quo à Taiwan. Elle a fait ces commentaires au Japon, qui est la destination finale de sa tournée en Asie de l’Est.
La visite de la cheffe des députés américains Nancy Pelosi sur l’île insulaire a provoqué la fureur de la Chine. Très en colère Pékin a déclaré que Washington joue avec le feu et s’est engagé à punir ceux qui offensent Pékin. «Sous couvert de «démocratie» les États-Unis violent la souveraineté de la Chine», s’est emporté pour sa part le chef de la diplomatie chinoise.
La Chine considère Taïwan comme une partie inséparable de son territoire et a averti Washington qu’elle pourrait déclencher une guerre en poussant davantage le territoire insulaire à rechercher l’indépendance. Pékin est fermement opposé au soutien militaire et politique des États-Unis à Taïwan, affirmant que cela enhardit les forces séparatistes.
Pour le président chinois, Xi Jinping, la question de Taiwan était née de la faiblesse et du chaos de la nation chinoise taiwanaise et qu’elle serait résolue lorsque le renouveau national deviendrait une réalité.
À la suite de la visite de Pelosi, la Chine a suspendu les importations de fruits et de poisson en provenance de Taïwan, tout en interrompant les exportations de sable vers l’île.
La Chine dit mettre fin à la coopération avec les États-Unis sur plusieurs dossiers. Pékin a également annoncé des sanctions à l’encontre de Nancy Pelosi.
Déjà vives, les tensions entre les États-Unis et la Chine connaissent une nouvelle poussée autour de la question de Taïwan ces derniers jours, qui ressurgissent avec acuité.
TAÏWAN: LA CHINE ANNONCE «IMPOSER DES SANCTIONS» A NANCY PELOSI !
La visite de la présidente de la Chambre des représentants à Taïwan a attisé les tensions entre les Etats-Unis et la Chine, qui considère l’île comme faisant partie de son territoire. La Chine a annoncé vendredi « imposer des sanctions » à la cheffe des députés américains Nancy Pelosi et à sa « famille proche » après sa visite à Taïwan, qui a déclenché la colère de Pékin et le lancement de vastes manœuvres militaires. Avec sa visite, Mme Pelosi s’est « gravement ingérée dans les affaires intérieures de la Chine et a porté atteinte à sa souveraineté et à son intégrité territoriale », a indiqué le ministère des Affaires étrangères, sans donner de détails sur ces sanctions. Ces dernières années, la Chine a imposé des sanctions à de nombreux représentants américains pour avoir agi, selon elle, contre ses intérêts et s’être exprimé sur les droits humains concernant Hong Kong et le Xinjiang (nord-ouest), parfois sans spécifier la nature de ces sanctions. En mars, Pékin avait appliqué des restrictions de visas à une liste non publique de fonctionnaires américains qui auraient « inventé des mensonges sur des questions de droits humains impliquant la Chine ». L’ex-secrétaire d’État américain Mike Pompeo, ainsi que Peter Navarro, qui avait été conseiller commercial auprès de Donald Trump, ont eux aussi été sanctionnés par le passé : ils ont interdiction d’entrer en Chine ou de faire des affaires avec des entreprises chinoises.
La Chine, qui considère Taïwan comme partie intégrante de son territoire, a lancé jeudi, en réaction à la visite de Mme Pelosi, les plus importants exercices militaires de son histoire autour de l’île, qui vont durer jusqu’à dimanche.
UKRAINE. LES TACTIQUES DE COMBAT UKRAINIENNES METTENT LES CIVILS EN DANGER
Bases militaires installées dans des zones résidentielles, y compris des écoles et des hôpitaux
Attaques lancées depuis des zones civiles peuplées
Les forces ukrainiennes ont mis des civils en danger en établissant des bases et en faisant fonctionner des systèmes d’armement dans des zones résidentielles peuplées, notamment dans des écoles et des hôpitaux, alors qu’elles repoussaient l’invasion russe qui a commencé en février, a déclaré Amnesty International aujourd’hui. De telles tactiques violent le droit international humanitaire et mettent en danger les civils, car elles transforment des biens civils en cibles militaires. « Nous avons documenté une tendance des forces ukrainiennes à mettre en danger les civils et à violer les lois de la guerre lorsqu’elles opèrent dans des zones peuplées, a déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International. « Le fait d’être en position défensive ne dispense pas l’armée ukrainienne de respecter le droit international humanitaire.
La plupart des zones résidentielles où se trouvaient les soldats se trouvaient à des kilomètres des lignes de front. Des alternatives viables étaient disponibles qui ne mettraient pas en danger les civils – telles que des bases militaires ou des zones densément boisées à proximité, ou d’autres structures plus éloignées des zones résidentielles. Dans les cas qu’elle a documentés, Amnesty International n’a pas connaissance du fait que les militaires ukrainiens qui se sont installés dans des structures civiles dans des zones résidentielles ont demandé ou aidé des civils à évacuer les bâtiments voisins – un manquement à prendre toutes les précautions possibles pour protéger les civils.
Luc Michel, géopoliticien, nous donne plus d’explications.
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